L'année 2013 n'a pas été une année de salon et ne s'est guère démarquée que par des ventes en demi-teinte pour l'automobile. Pour dégonfler leurs stocks après une année plutôt difficile, importateurs, distributeurs et concessionnaires semblent accorder leurs violons en proposant un florilège de promotions et de formules. Parfois, les ristournes affichées peuvent aller parfois jusqu'à 90.000 dirhams par véhicule. Fin d'année, période propice «Nouvelles résolutions, besoin de changer, ou tout simplement fièvre acheteuse dopée par cette période où l'on ne regarde que très peu nos dépenses… la fin d'année crée un effet d'opportunité où tous les ingrédients se trouvent réunis pour aider à écouler les stocks», affirme-t-on auprès d'un concessionnaire. Les arguments commerciaux restent légion en cette période et trouvent assez facilement un écho favorable auprès de l'acheteur. L'incontournable déstockage Pas moyen de passer outre. Les promotions automobiles de fin d'année sont l'équivalent des soldes pour l'habillement. Les constructeurs les plus en pointe et qui ont le plus affûté leurs armes sont immanquablement ceux qui ont le plus souffert du manque d'immatriculations en 2013. La crise du marché automobile oblige également la majorité des constructeurs à entrer dans le jeu des remises et n'autoriser des marges que très réduites aux concessionnaires. Acquérir un véhicule à prix coûtant Si vous désirez acquérir un véhicule neuf, c'est le moment ou jamais ! Déjà, les véhicules proposés sont affichés à des prix rognés avec des bénéfices tirés fortement vers le bas. Les vendeurs préfèrent se payer sur les volumes vendus plutôt que sur les marges. Les objectifs commerciaux en période de fêtes changent radicalement car l'idée est plus d'écouler un stock que de gagner sur des pourcentages. La logique de vente n'est plus la même. «Sur le plan des promotions que l'on propose, une période de fin d'année est équivalente à tous points à un salon de l'automobile, pour celui qui veut faire le plein d'offres intéressantes », affirme-t-on auprès d'un revendeur. Tout doit partir ! Une fois leurs objectifs de ventes atteints, les commerciaux peuvent «se lâcher» en quelque sorte et jouer sur des ristournes plus importantes sur les produits qui leur restent à écouler. Si en temps normal, un véhicule neuf se marchande à hauteur de 6 à 7% de sa valeur, en période de fête, le même véhicule se négocie entre 10 et 15%, voire plus parfois s'il s'agit d'un modèle utilitaire, haut de gamme ou d'un SUV. Et tous les moyens sont bons pour «raboter» les prix au maximum. Il suffit au futur acquéreur de savoir comment pousser dans leurs derniers retranchements les négociations avec le vendeur et en tirer le meilleur profit. Les crédits emboîtent le pas Tout comme les vendeurs automobiles, les sociétés de crédit se doivent d'accompagner le filon des ventes effrénées en cette période de fin d'année. Pour ce faire, ils revoient leurs taux à la baisse et proposent des formules plutôt intéressantes à qui saurait les déchiffrer. Les modalités de crédit s'en trouvent également assouplies. Parfois, ce sont les revendeurs eux-mêmes qui peuvent soit se porter garants auprès des sociétés de crédit et accomplir à votre place toutes les formalités, soit proposer eux-mêmes un financement. De même que sur certains modèles, vous n'aurez pas forcément d'apport à avancer sur leur prix.