ALM : Eden Island est l'un des plus prestigieux complexes immobiliers au Maroc, qu'est ce qui a motivé le choix de son plan de situation ? Tariq Laklach : En fait, le choix de la situation pour le projet Eden Island était simple, nous nous sommes basés sur un certain nombre de critères qui répondront aux attentes de nos futurs clients nationaux et étrangers. Le choix s'est porté sur Bouznika pour ses différents atouts, d'abord c'est une région dotée de l'une des plus belles plages de la côte Atlantique réputée pour son sable doré et son eau tiède. Bouznika est sur l'axe le plus important du royaume, exactement à mi-chemin entre la capitale économique Casablanca et l'administrative Rabat, et surtout entre les deux plus grands aéroports du maroc. Le projet qui est à 3 km de l'autoroute, est au milieu de cinq grands parcours de golf dont le plus proche (parcours de Bouznika bay) est à 600 mètres. Pour les quatre autres, vous avez celui de Rabat, de Casablanca, de Mohamédia et de Bouznika. En définitive, nous sommes intimement convaincus que Bouznika est l'une des régions au Maroc où le tourisme balnéaire a le plus de potentiel de développement. Nous avons tellement entendu parler de ce projet, qu'a-t-il de si particulier ? Avant d'offrir un simple projet résidentiel à nos clients, nous souhaitons tout d'abord leur donner des émotions, celles de voir une parfaite innovation dans le domaine de l'immobilier au maroc. Nous sommes en train de bâtir un projet autour d'un concept, celui d'une vraie mer au centre du projet avec plages privées. Des villas sur pilotis, presque entièrement baignées dans des eaux de mer, on n'en a pas vraiment l'habitude d'en voir au Maroc !! Eden Island ne met pas à la disposition des résidents de simples villas ou appartements, mais tout un complexe où le rêve d'être «pieds dans l'eau» et celui de posséder une plage privée prennent tout leur sens. Qu'y a-t-il de plus magique que de plonger dans l'eau depuis la terrasse de sa villa ? De plus, la zone résidentielle ne dépasse pas 2 ha, 90 % du site étant réservés aux espaces verts, aux sports, aux loisirs et à la détente. Eden Island permettra à ses résidents de se ressourcer toute l'année à grâce ses multiples infrastructures : club de fitness, centre de spa et de soins esthétiques, piscines, activités sportives nautiques, cours de tennis, terrains de mini foot, de beach volley, restaurants, supermarché… Un hôtel de luxe est aussi prévu dans ce projet. Parmi les autres avantages du projet, j'en citerai deux derniers. Le complexe fermé sera réservé aux résidents et à leurs invités. Et sa gestion sera confiée à une société spécialisée qui assurera sécurité, entretien et animation du site. Combien y a-t-il d'unités à Eden Island ? Le projet est développé sur un terrain de 22 hectares dont seuls 10% sont réservés à la zone résidentielle qui compte 31 villas sur pilotis, 32 villas sur jardins privatifs, six duplex avec jardin et 354 appartement. A quelle clientèle vous adressez vous ? A travers ce projet, nous ciblons une clientèle nationale, principalement de Casablanca et de Rabat qui souhaite s'offrir un style de vie unique dans un site qui n'a absolument rien à envier aux complexes balnéaires mondiaux, et aussi une clientèle étrangère en l'occurrence française, espagnole et anglaise qui a manifesté un très grand intérêt pour notre projet lors des différents salons et expositions auxquels nous avons participé à l'international. Quelle est votre fourchette des prix ? Les prix des villas et des appartements diffèrent en fonction de leur position, leur orientation et des vues qu'ils ont. Vous imaginez qu'à ce niveau de luxe et d'exclusivité, les prix sont forfaitaires et pas au mètre carré. A titre indicatif, les prix des appartements sont à partir de 3.600.000 DH, les villas sur pilotis sont quant à elles vendues à partir de 12 millions DH. Avez-vous d'autres projets similaires en cours, ou en vue ? En cours non, mais nous sommes constamment en train d'étudier des possibilités de mettre sur le marché des projets aussi luxueux que «Eden Island», et ceci ne va pas tarder à venir. Le marché marocain de l'immobilier, celui du haut de gamme inclus, suscite de plus en plus l'engouement des investisseurs étrangers. Pensez-vous que cela soit favorable ou non par rapport aux chances des investisseurs marocains dans ce secteur ? Il est certain que le Maroc d'aujourd'hui de par les différents chantiers socio-économiques qui y sont initiés attire de plus en plus d'investisseurs. Français, Espagnols, Anglais, Emiratis, ou Quataris…tous veulent saisir au plus vite les opportunités offertes par le marché marocain qui connaît une demande aussi massive que variée. Ceci étant, le secteur de l'immobilier, à l'instar des autres secteurs d'activités est à l'ère de la mondialisation. Rares sont les groupes immobiliers marocains capables de concurrencer ces immenses structures, néanmoins de plus en plus de groupes nationaux sont en train de se structurer, d'autres fusionnent pour pouvoir continuer à opérer dans ce secteur. Certes, les opportunités d'investissement sont de plus en plus difficiles à décrocher, mais ceci est plutôt dans l'intérêt du consommateur qui verra indéniablement le niveau de qualité s'améliorer, et celui des prix se réduire.