En réponse à une question orale posée par le groupe istiqlalien de l'unité et l'égalitarisme à la Chambre des conseillers, sur "la problématique de l'habitat menaçant ruine", M. Benabdellah a souligné que des programmes ont été également mis en place permettant de traiter environ 17.000 autres constructions menaçant ruine. Ainsi, des chantiers de traitement de 9.068 constructions au profit de 15.000 familles ont été lancés en 2013, pour une enveloppe globale de 2,2 milliards de dirhams et 7.915 autres habitats ont été programmés durant les années 2014 et 2015, pour un coût estimé à 875 millions de dirhams (MDH), dont la contribution du ministère de l'Habitat et de la politique de la ville s'est élevée à près de 308 MDH, a indiqué le ministre. Et d'ajouter que le ministère a procédé à la mise en place de programmes contractuels dédiés au reste des bâtis menaçant ruine, notamment dans les villes de Marrakech, Fès, Taza, Al Hoceima, Taounate, Larache, Settat et Kenitra, notant que ces programmes devraient être lancés cette année. Selon le ministre, une stratégie efficace et unifiée d'intervention au niveau national a été mise en oeuvre et un cadre juridique relatif aux habitats menaçant ruine a été mis en place en vue de définir les rôles de l'ensemble des intervenants et déterminer les responsabilités dont celle des propriétaires du bâti menaçant ruine et définir la procédure de notification des propriétaires des bâtisses menaçant ruine ou de leurs occupants afin qu'ils assument leurs responsabilités et identifier les mesures à prendre en cas de non-exécution de travaux ou au cas où il s'avère impossible de connaitre l'identité des personnes concernées.