Les travaux du plus du grand pont à haubans d'Afrique, devraient être achevés sur l'oued Bouregreg, vers début juin 2015, tandis qu'il devrait être opérationnel à l'achèvement de la construction de l'autoroute de contournement de Rabat». C'est ce qu'a estimé le directeur général de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), Anouar Benazzouz, en marge d'une visite du chantier de construction du pont, organisée jeudi 23 avril par l'ADM. De son côté le responsable des travaux de l'autoroute de contournement de Rabat, Zine-El-Abidine El Azzouzi, a fait savoir que le pont à haubans sur l'oued Bouregreg, dont le coût global dépasse 730 millions de dirhams, fait partie intégrante du projet de construction de l'autoroute de contournement de Rabat à une longueur de 41,5 km, qui s'inscrit dans le cadre du contrat-programme entre l'Etat marocain et l'ADM au titre de la période 2008-2015.
Premier du genre au Maroc, cet ouvrage, qui sera édifié au niveau de l'autoroute de contournement de Rabat, est d'une longueur de 950 mètres avec deux pylônes en béton atteignant 200 m de hauteur inspirés de formes issues de l'architecture islamique marocaine, et un tablier portant trois voies dans chaque sens, supporté par 2 fois 20 paires de haubans (câbles) espacés de 8 m. Le site de l'ouvrage se situe dans une vallée encaissée, à quelques centaines de mètres du barrage de Sidi Mohamed Ben Abdallah, avec une brèche large, compatible et suffisamment ouverte pour laisser l'édifice donner sa pleine expression. «La conception adoptée pour ce pont procure plusieurs avantages en termes d'esthétique, de prouesses techniques et de respect de l'environnement tout en offrant un niveau élevé de sécurité aux usagers, permettant à l'ADM et à l'ingénierie, en général, de capitaliser sur la construction d'ouvrages complexes», a déclaré M.Benazzouz. Par ailleurs, plusieurs expertises ont été sollicitées pour la construction de ce pont. Ainsi, l'ADM, maître d'œuvre de ce projet, est accompagnée par le groupement chinois Covec-Mbec, et assistée techniquement par l'entreprise française SETEC-TPI ainsi que le laboratoire marocain LPEE.