La menace terroriste qui pèse actuellement sur plusieurs pays suscite une mobilisation mondiale contre des attaques visant des civils et surgissant de nulle part. Jamais le monde n'a été aussi menacé par la main lâche du terrorisme, un ennemi indéfini, tapi dans l'ombre et qui peut semer la mort, arbitrairement, n'importe où, à n'importe quel moment. Les attaques perpétrées en Espagne ont mis en évidence qu'aucun pays n'est à l'abri de la terreur. Le spectre des attentats meurtriers qui ont secoué le monde, de long en large, est subitement remonté à la surface, après une courte période de veille. Le 11 septembre a été le point de départ de toute une série d'attentats abjects, les plus meurtriers de l'Histoire de l'humanité, qui se sont propagés à travers la planète telle une traînée de poudre. Toujours mieux structurés, toujours plus meurtriers et plus tragiques. Bali, Ryad, Casablanca, Moscou ou Madrid ; le monde semble s'enfoncer de plus en plus dans la spirale de la terreur. Finie l'ère où l'on pensait que la terreur ne ciblait que les pays engagés dans la cause perdue des Etats-Unis en Irak. Cela pourrait expliquer le cas de l'Espagne, ou l'Italie qui figure officiellement sur la liste noire d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden l'ayant personnellement menacée. Chose qui s'avère complètement erronée si l'on se réfère au cas de la France. Le gouvernement français, à sa tête le président de la république Jacques Chirac, s'était farouchement opposé à une intervention militaire en Irak. Ceci étant, cela n'a pas empêché la France de se retrouver dans le collimateur d'une organisation qui se prénomme «Les serviteurs d'Allah le Puissant et le Sage». La rançon de ce groupuscule est le retrait de la loi sur le port du voile dans les établissements scolaires. Une loi qui a suscité tant de controverse au sein même de la communauté française. Aussi, les communiqués d'Al-Qaida l'avaient également pointée du doigt, proférant des menaces légitimées par la loi en question. La menace terroriste qui pèse sur la France n'émane toutefois pas du seul supposé groupuscule islamiste. AZF, groupuscule mystérieux qui s'est manifesté tout récemment, représente également une menace que les autorités françaises prennent au sérieux. L'État français a même tenté de verser la somme réclamée. AZF menace de s'en prendre au réseau ferroviaire au cas où on ne lui verserait pas une rançon qui ne cesse de grimper de jour en jour. AZF est même allé jusqu'à poser une bombe sur un tronçon et indiquer ses coordonnées aux autorités françaises. Une façon de montrer sa détermination et sa capacité à provoquer d'horribles carnages. À Londres, Séoul ou Tokyo, c'est le même son de cloche. L'alerte a atteint son paroxysme et les autorités sont sur le qui-vive. Les gouvernements affichent une vigilance maximale et ambitionnent d'œuvrer de concert afin de juguler cette recrudescence, sans précédent, de la menace terroriste. Avec pour seul mot d'ordre « la transparence » dans le traitement et la communication des données, plusieurs mesures ont été prises à tous les niveaux afin d'éviter d'éventuels funestes scénarii.