C'est la tête haute, arborant l'étendard de la dignité et de la fierté, que vous abordez ce 8 mars. Un 8 mars chargé de symbolique. Un 8 mars à l'occasion duquel on a envie de crier à l'humanité tout entière que nous sommes Marocaines et fières de l'être, que le Royaume du Maroc, notre pays, est l'exemple en matière de promotion des droits de la femme. C'est la tête haute, arborant l'étendard de la dignité et de la fierté, que vous abordez ce 8 mars. Un 8 mars chargé de symbolique. Un 8 mars à l'occasion duquel on a envie de crier à l'humanité tout entière que nous sommes Marocaines et fières de l'être, que le Royaume du Maroc, notre pays, est l'exemple en matière de promotion des droits de la femme. Merci, Votre Majesté, pour ce cadeau que vous avez offert à la femme marocaine. Elle vous en sera éternellement reconnaissante. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, en proclamant la réforme de la «Moudouwana» le 10 octobre dernier, en octroyant à la femme ses droits, en l'émancipant, en la protégeant des risques de la précarité, en mettant ses enfants à l'abri de l'exclusion, a rendu un hommage éclatant à la femme marocaine. En la réhabilitant dans ses droits, S.M. le Roi a simplement réhabilité la femme au sein de la famille et lui a permis de jouer pleinement le rôle qui est le sien au sein de la société. Un rôle qui est loin d'être négligeable. Il est certain que les femmes, constituant la moitié de la population marocaine, le développement de notre pays ne peut se faire sans l'apport de sa moitié. Une moitié qui ne ménage aucun effort pour apporter sa pierre au développement de la société marocaine et ce, quel que ce soit le domaine d'activité, du plus artisanal à celui requérant une formation théorique ou pratique pointue. En ce début de troisième millénaire, la femme marocaine ne doit pas s'endormir sur ses lauriers, ni s'essouffler après ce long combat pour l'affirmation et l'amélioration de ses droits. D'autres défis l'attendent et non des moindres. La lutte contre la violence à l'égard des femmes, qui constitue une entrave sérieuse au développement, l'amélioration de la santé reproductive, un meilleur accès à l'éducation, le combat pour l'égalité économique, l'égalité de chances professionnelles, sans oublier l'égalité des droits politiques et l'accès aux postes de décision. Bien du chemin a été parcouru, mais beaucoup reste à faire. Alors, au travail ! La femme est une éternelle militante pour qui le combat ne s'arrête jamais. Une pensée solidaire pour les femmes d'Al-Hoceïma qui ne fêteront pas ce 8 mars dans la joie. Par Yasmina Baddou Secrétaire d'Etat chargée de la Famille de la Solidarité et de l'Action sociale