Cet agent de sécurité, employé dans une société spécialisée dans la vente des produits de construction de bâtiments et des produits électriques installée au quartier Sidi Maârouf, à Casablanca, s'est mis ce jour du mois d'août, derrière le volant. À son côté se tient une jeune fille, comptable de la même société. Dans la voiture, il y a un sac en plastique renfermant un montant global de 364.629.30 DH ainsi que plusieurs chèques. Tous les deux doivent les déposer dans une agence bancaire située au complexe Zénith situé également au quartier Sidi Maârouf. En arrivant, l'agent de sécurité gare la voiture non loin de l'entrée de l'agence bancaire. Il descend tout en tenant d'une main le sachet en plastique et par l'autre le talkie-walkie. Tout semble être simple puisqu'il s'agit d'une tâche qu'ils ont accomplie à maintes reprises. Il était loin d'imaginer ce qui l'attendait. Notre agent de sécurité emprunte le chemin qui ne s'éloigne de l'agence bancaire que de quelques mètres. Là il est surpris par un jeune homme, armé d'un couteau qui ressemble à une épée, qui lui arrache par force le sachet en plastique renfermant le magot. Ce dernier court pour rejoindre un autre jeune homme qui l'attend à bord d'un vélomoteur. Tous deux prennent la poudre d'escampette. Alertés, les limiers de l'arrondissement de police Al Moustakbal entament leurs investigations. Entre autres témoignages, une employée chargée de surveillance confie aux policiers qu'elle avait entendu, il n'y a pas moins de trois mois, qu'un employé de la société qui n'a plus donné signe de vie depuis quelques semaines, décrire, par téléphone, à un tiers, les signalements de l'agent de sécurité tout en lui révélant des informations relatives aux moments de ses déplacements. Il n'en fallait pas plus pour que les policiers se rendent chez lui, le conduisent au commissariat et le soumettent aux interrogatoires. Il crache vite le morceau en avouant être la personne qui a planifié cette agression tout en engageant deux de ses amis. Il précise qu'après avoir commis leur forfait, les deux ravisseurs lui ont remis sa part du gâteau. Evidemment, ce malfrat, ex-employé de la société, a été traduit devant la justice tandis que ses deux amis sont toujours en cavale.