En janvier 2013, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait inauguré la première zone de relogement dans la ville nouvelle Zenata. Ce fut l'aboutissement d'un projet urbanistique de très grande envergure. Il y a pratiquement sept ans, le protocole pour la conception et l'aménagement de la ville nouvelle de Zenata dans la région du Grand Casablanca a été signé. Piloté par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), le projet a nécessité la concertation de plusieurs parties prenantes, notamment au gouvernement, la Haute délégation des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification ainsi que les autorités locales. C'est ainsi que la Société d'aménagement Zenata (SAZ) a vu le jour. Cette société a été créée pour assurer le pilotage du projet Zenata, par la CDG à travers sa filiale CDG Développement. Il faut souligner que le projet s'inscrit dans le cadre d'une stratégie nationale. En effet, pour répondre à une forte dynamique démographique et pallier un taux d'urbanisation croissant, le Maroc a adopté une stratégie économique, sociale et écologique caractérisée par de nombreux programmes d'aménagement urbains et de plans stratégiques pour dynamiser l'économie et améliorer la qualité de vie des citoyens. L'un des principaux atouts de la ville réside dans son concept novateur. Car il s'agit d'une ville éco conçue. La démarche d'éco-conception de la ville nouvelle de Zenata consiste en un ensemble de réflexions sur le projet pour réduire ou limiter les impacts environnementaux tout au long de son cycle de vie. C'est donc une ville conforme aux standards internationaux de développement et imaginée pour s'inscrire dans la durabilité. En ce sens, elle illustre parfaitement les principales directives de la Charte marocaine de l'environnement et de développement durable et respecte les aspects socio-économiques, environnementaux et de faisabilité financière de l'éco-cité. Environ 470 ha d'espaces verts, soit 30% du territoire quadrillent la ville, à travers des parcs et des corridors écologiques conçus pour favoriser la biodiversité et pour une meilleure régulation de la température ambiante (jusqu'à 3 degrés en moins durant la période estivale). Au sein de ces espaces verts, des bassins de rétention d'eau seront créés pour la saison humide, favoriseront la reconstitution des nappes phréatiques et permettront d'embellir le paysage.