Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est « libre de ses mouvements » et « peut se rendre, s'il le souhaite, à l'étranger », a annoncé mercredi le général Brice Oligui Nguema qui l'a renversé il y a une semaine, dans un communiqué lu à la télévision d'Etat. M. Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, était en résidence surveillée depuis le coup d'Etat militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d'une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.