Le mouvement palestinien de résistance (Hamas) a affirmé que de « nouvelles conditions » d'Israël avaient « repoussé la conclusion d'un accord » de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, mais que les négociations se poursuivaient après plus d'un an de guerre dans le territoire palestinien. « L'occupation (israélienne) a imposé de nouvelles conditions, concernant le retrait (des troupes israéliennes), le cessez-le-feu, les prisonniers et le retour des déplacés, ce qui a repoussé la conclusion d'un accord », a indiqué le Hamas dans un communiqué. Le Hamas et deux autres groupes palestiniens, le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine, avaient affirmé la semaine passée qu'un accord de cessez-le-feu était « plus proche que jamais » si Israël n'imposait pas de nouvelles conditions. Par ailleurs, une chaîne palestinienne affiliée au Jihad islamique a annoncé jeudi la mort de cinq de ses journalistes, tués selon elle à l'aube lors d'une frappe sioniste dans le centre de la bande de Gaza. Dans un communiqué, la chaîne de télévision locale Al-Quds Today affirme pleurer ses « cinq journalistes martyrs Faisal Abu Al-Qumsan, Ayman Al-Jadi, Ibrahim Al-Sheikh Khalil, Fadi Hassouna et Mohammed Al-Lada'a, qui ont été tués dans une attaque sioniste visant (un) véhicule de diffusion extérieure ». D'après le média, ses employés ont été tués dans le camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat « alors qu'ils accomplissaient leur devoir journalistique et humanitaire ». La mort de ces journalistes constitue, selon la chaîne, « un crime qui s'ajoute à la série de crimes de l'occupation (israélienne) contre les journalistes palestiniens ». Des témoins oculaires ont déclaré qu'un missile tiré par un avion israélien avait directement touché le véhicule des journalistes, garé devant l'hôpital Al-Awda dans le camp de Nousseirat, ce qui a tué les cinq employés et mis le feu au véhicule. Le Syndicat des journalistes palestiniens avait annoncé la semaine dernière dans un communiqué que « plus de 190 » journalistes avaient été tués et « plus de 400 » autres blessés depuis le début de l'l'agression sioniste. Par ailleurs, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mercredi qu'au moins 23 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures dans ce territoire palestinien. Cela porte le bilan total à 45.361 morts, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 107.803 personnes avaient également été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de l'agression sioniste.