Nouveau gouvernement belge : La mission du formateur prolongée jusqu'au 7 janvier    Station de dessalement de Casablanca : Aziz Akhannouch a-t-il opéré une captation législative pour servir ses intérêts privés ?    Finances publiques : la SCRT à fin novembre en 5 points clés    Maroc : un nouveau programme pour renforcer la résilience climatique de l'agriculture    Starlink : Internet par satellite bientôt accessible au Maroc    Climat : l'Afrique en quête de solutions au Forum euro-méditerranéen    Le Raja Casablanca se sépare de l'entraîneur Sá Pinto et du joueur Bouzok    À Rabat, réunion du comité technique chargé de l'élaboration d'un cadre référentiel pour la santé en milieu carcéral    Traite des êtres humains. Le Maroc et la Côte d"Ivoire signent un accord    Mbarka Bouaida : « Faire de la Régionalisation avancée un pilier du développement durable »    Grèce: Huit morts dans le naufrage d'un bateau de migrants    Cyclone Chido. Le bilan s'alourdit au Mozambique    La première dame de Mauritanie subit une opération réussie à Rabat    Tourisme. Plus de visa entre la Zambie et 53 pays    Classement FIFA. Le Maroc finit l'année en beauté    Angleterre. Coupe de la Ligue : Tottenham élimine Mezraoui et compagnie    Botola D1/J15: Berkane terminera la mi-saison sur le podium, Mohammedia et Tétouan sur les sièges relégables    26e Coupe du Golfe des Nations 24: Le coup d'envoi donné ce samedi    Aérien et tourisme : très belle année 2024 !    Challenge N°950 : Du 20 au 26 décembre 2024    La très dérisoire candidature algérienne à la vice-présidence de la Commission de l'Union africaine    Alerte météo: Chutes de neige attendues samedi et dimanche dans certaines provinces    Sahara : L'influence d'Israël sur le soutien du Sénat paraguayen    Abdelouafi Laftit détaille les enjeux et les ambitions de la régionalisation avancée    Clôture triomphale de la 7e édition des Rencontres Entreprises de inwi à Agadir    Inflation : l'IPC augmente de 0,8% en novembre    Une résolution marocaine sur le tourisme durable adoptée à l'ONU    Washington rejette la désignation par l'Algérie du MAK comme organisation terroriste    Exportations : le jus d'orange marocain bat des records dans l'UE    US challenges Algeria's terrorist label for Kabylie movement    World Bank funds $250m to boost Morocco's climate-smart agrifood sector    Israel has advocated for Paraguay's recognition of Morocco's sovereignty over Western Sahara    L'Exposition de l'Innovation à l'Université Al Akhawayn : un carrefour entre ingéniosité étudiante et coopération industrielle    Les températures attendues ce vendredi 20 décembre 2024    Le temps qu'il fera ce vendredi 20 décembre 2024    Essaouira : Une convention de 2,3 MMDH pour relancer la station Mogador signée sous la présidence de M. Akhannouch    Bouznika: La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens favorables à la poursuite de leurs réunions au service de l'entente nationale    Inculpation à New York de trois trafiquants arrêtés au Maroc    Cinéma : Le Maroc sélectionné pour le tournage d'un méga-film sur Cléopâtre !    Ligue 1: Ben Seghir buteur, Hakimi encore décisif    Classement FIFA: Le Maroc termine l'année au 14è rang mondial    Aide à la production cinématographique : Des titres et des montants    «Rêves avortés de femmes mazaganaises», de Khatiba Moundib, à mi-chemin entre le réel et l'imaginaire    Un spectacle de tbourida clôt l'année culturelle Maroc-Qatar à Doha    Placement de produits dans le cinéma : Pratique lucrative qui peine à s'imposer au Maroc ! [INTEGRAL]    Festival "Florilège Culturel" : un colloque célébrant la poésie, le zajal et les adages marocains    L'amitié maroco-britannique célébrée à Londres    Maroc : Driss Ksikes décoré de l'Ordre des Arts et des lettres par l'ambassade de France    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'approche progressive !
Publié dans Albayane le 06 - 05 - 2021

De tout temps, notre pays a procédé par progressivité. Cette approche lui a permis d'éviter de tomber dans la précipitation qui, généralement, débouche sur la casse. En effet, la fameuse trilogie, chère à feue Nawal Saâdaoui, à savoir la Politique, la Religion et le Sexe, était abordée chez nous avec la plus grande délicatesse. Mis à part le premier concept, à savoir la politique, il faut bien reconnaître qu'il était connu bien longtemps par le passé, étant donné le pluralisme que notre pays a mis en avant au lendemain de l'indépendance. Les deux autres terminologies, la religion et le sexe sont beaucoup plus relégués au tabou. D'autres concepts aussi sensibles que l'intégrité territoriale et l'amazighité, entre autres, étaient également entretenus dans la sagesse et la pondération.
Au fil du temps, on parviendra à banaliser nombre de tabous qui, il y a quelques années, s'érigeaient en sujets prohibés, pour des raisons excessivement sécuritaires. On se rappellera la prudence dont était couverte la langue amazighe, au point de l'acculer à la quasi négligence. Aujourd'hui, on la hisse au tout premier plan constitutionnel, au même titre que l'arabe. Cette consécration est passée, effectivement, par plusieurs phases progressives, ponctuées par cette reconnaissance constitutionnelle.
Dans le même ordre d'idées, la cause nationale a toujours été l'apanage d'une minorité de décideurs qui en détenaient toutes les ficelles, en la couvrant d'une opacité sèchement verrouillée.
Actuellement, la diplomatie populaire, brandie par la société civile, partout dans le monde, vulgarisait cette exclusivité, tout en notant la perméabilité relative de la diplomatie officielle à cet effet. A mesure de cumuler les expériences électorales, en dépit de ses déchéances nocives, la notion de la politique ne fait plus peur dans les milieux populaires, car, afin de monopoliser les centres de décision, on faisait croire aux masses que la politique, particulièrement celle de la gauche, était synonyme d'atteinte à la monarchie et au régime. Maintenant, les marges de liberté et des droits humains acquises dans un climat plus avenant, malgré le maintien de nombre de déficiences, donnaient au concept de la politique plus d'ampleur et d'accessibilité.
Dans ce sillage, si les diverses libertés ont sensiblement évolué, la liberté sexuelle, quant à elle, est continuellement mise en «camisole», puisqu'intimement liée aux préceptes cultuels. De prime abord, on ne manquera pas de mettre en évidence la justesse de la «monarchisation» de la chose religieuse, autour du Commandeur des croyants, afin de garantir la stabilité, dans une société résolument conservatrice.
Néanmoins, on soulignera également l'effet de modération qui émaille les pratiques cultuelles traduisant, en fait, nos valeurs de tolérance et d'ouverture, des décennies durant.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.