Dans une lettre au SG de l'ONU et aux membres du Conseil de sécurité Dans une lettre adressée au Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, et aux membres du Conseil de Sécurité, l'ambassadeur, Représentant permanent du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, a mis à nu, avec photos et vidéos à l'appui, les mensonges et allégations fallacieuses colportées par l'Algérie et le « polisario », au sujet de la situation au Sahara marocain. «Depuis sa renonciation au cessez-le-feu et aux Accords militaires, le groupe séparatiste « polisario » mène, conjointement avec l'Algérie, une campagne hystérique visant à induire en erreur la communauté internationale au sujet d'un prétendu « conflit armé » et de supposées violations des droits de l'Homme au Sahara marocain », a souligné M. Hilale, ajoutant que « ce groupe armé appelle ouvertement à des actes de violence contre les personnes et de sabotage des installations civiles au Sahara marocain ». Une guerre fictive... Mettant en relief le calme et la stabilité qui règnent au Sahara marocain, et l'absence totale de tout conflit armé, le diplomate a noté que « le polisario », à travers des soi-disant « communiqués militaires » pitoyables, repris par la seule agence de presse officielle de l'Algérie, tente de véhiculer l'image mensongère d'un prétendu « conflit » au Sahara marocain. Or, la réalité est tout autre. Et d'ajouter que « la guerre fictive du « polisario », qui entretient des connections avérées et documentées avec les groupes terroristes et les trafiquants de tous genres dans la région sahélo-saharienne, est démentie par la stabilité sur le terrain, ainsi que par les Agences de presse et chaines de télévision internationales qui ont démontré, preuves à l'appui, que les informations et images publiées par le « polisario » sont « fake » et concernent d'autres conflits et nullement le Sahara marocain. L'ambassadeur Hilale a, en outre, dévoilé les allégations fallacieuses de violations des droits de l'Homme au Sahara marocain, avancées par le «polisario» et l'Algérie. «Les allégations de restriction à la liberté de circulation au Sahara marocain sont dénuées de tout fondement. Elles s'inscrivent manifestement dans le cadre de l'instrumentalisation éhontée du déploiement des autorités publiques marocaines dans le contexte actuel lié à l'état d'urgence sanitaire relatif à la pandémie du COVID-19» a-t-il précisé, notant que « l'adhésion citoyenne de la population du Sahara marocain aux mesures sanitaires a permis d'enregistrer les chiffres les plus bas de contamination au niveau du Royaume ». M. Hilale a réaffirmé au Secrétaire général et aux 15 membres du Conseil de Sécurité que « la population du Sahara marocain jouit d'une totale liberté de circulation telle que garantie par la loi, tant à l'intérieur, qu'à l'extérieur du Maroc ». « C'est cette pleine jouissance de ce droit qui permet aux quelques prétendus activistes séparatistes de se rendre librement en Algérie et aux camps de Tindouf, où ils suivent un endoctrinement idéologique et des entrainements militaires. C'est le plein respect des droits de l'Homme par le Maroc qui leur permet également de se rendre à l'étranger afin de participer à des manifestations et réunions anti-marocaines, et retourner en toute quiétude au Sahara marocain, sans qu'ils ne soient nullement inquiétés » a-t-il expliqué, regrettant que « cet état de droit et de libertés est exploité par ces éléments séparatistes dans leur campagne de dénigrement et de mensonges, ainsi que dans leur incitation à la violence contre les personnes et les biens ». Une mise en scène... Dans ce cadre, et concernant la dénommée Saultana Khaya, séparatiste à la solde du « polisario » et de l'Algérie, M. Hilale a dénoncé « la mise en scène de l'intéressée qui s'inscrit dans la stratégie du « polisario » d'instrumentaliser les droits de l'Homme à des fins politiques, inculquée à ses agents lors de leurs différents périples en Algérie et dans les camps de Tindouf, durant lesquels ces derniers reçoivent également des cours de maniement d'armes et d'endoctrinement idéologique et participent à des exercices militaires des milices du « polisario ». Et de préciser que la dénommée Saultana Khaya « n'est nullement une activiste pacifique des droits de l'Homme, mais une partisane des actions violentes, voire militaires. Elle a participé à ces cours et exercices militaires des séparatistes, du 1er au 12 janvier 2019, durant lesquels elle a appelé à la violence armée contre les civils au Sahara marocain ». Des photos montrant l'intéressée en treillis militaire et brandissant un fusil kalachnikov ont été envoyées au Secrétaire général de l'ONU et aux membres du Conseil de Sécurité. Des allégations mensongères cycliques S'agissant du cas de feu Mohamed Salem Fahim, lâchement instrumentalisé par le « polisario » et l'Algérie, le Représentant permanent du Maroc a informé, en détails, que le défunt a été victime d'un accident mortel de la route, qui fait l'objet d'une procédure légale en cours, et ce conformément à la loi en vigueur en pareilles circonstances. Pour ce qui est des allégations mensongères cycliques au sujet de certains prisonniers de droit commun, dont ceux condamnés suite aux évènements de « Gdem Izig », ayant notamment fait en 2010, 11 morts et des dizaines de blessés parmi les forces de l'ordre, auxiliaires et pompiers marocains, l'ambassadeur Hilale a précisé qu'elles sont dénuées de tout fondement et que ces détenus bénéficient des mêmes droits prévus par la loi, sans discrimination. Il a ajouté qu'aucun de ces prisonniers n'a observé dernièrement une quelconque grève de la faim. Enfin, M. Hilale a fait un réquisitoire accablant, détaillé et documenté des violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire dans les camps de Tindouf en Algérie.