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L'Algérie, chantre de l'autodétermination, n'hésite pas à violer les droits élémentaires des séquestrés L'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU à Genève dénonce:
L'Algérie, chantre de l'autodétermination, n'hésite pas à violer les droits élémentaires des populations séquestrées dans les camps de Tindouf depuis trois décennies, a dénoncé, mardi devant la 12ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale. Répondant à l'ambassadeur algérien qui n'a cessé d'évoquer lors de cette session, "le droit à l'autodétermination", M. Hilale a souligné que l'Algérie a tout d'abord l'obligation d'accorder à ces populations le droit à s'autodéterminer sur leur volonté de quitter les camps. "Une fois de plus, l'Algérie persiste dans son acharnement contre le Maroc", a encore dénoncé le diplomate marocain, déplorant qu'il n'y a pas un seul jour sans que l'ambassadeur algérien ne répète ses philippiques anti-marocaines. L'ambassadeur marocain a fait observer, concernant les allégations de l'ambassadeur algérien qui a prétendu que l'Algérie est un pays "voisin" et "observateur" dans le conflit du Sahara, que ni les agissements de la diplomatie algérienne, ni ses déclarations au quotidien ne confirment cette prétention. La diplomatie algérienne est mono-causale et sa seule priorité est l'affaire du Sahara, a indiqué M. Hilale qui en veut pour preuve le fait que l'ambassadeur algérien n'ait abordé aucune autre situation dans le monde depuis le début de cette session du CDH. "Sa seule préoccupation, voire sa seule obsession, est le Maroc et même la question palestinienne n'a eu droit qu'à deux mots dans sa croisade en faveur des droits de l'Homme", a-t-il noté. Il a indiqué que l'Algérie que son ambassadeur présente comme un "pays voisin" abrite, entraîne et finance des bandes séparatistes qui menacent la paix et la sécurité dans la région, et dont certains éléments on eu des accointances avec les terroristes d'Al-Qaida. "Bien plus, au lieu de consacrer ses ressources à ses propres problèmes socio-économiques de logement, de santé, d'accès à l'eau et à l'électricité, ce pays finance l'armement du polisario et le déplacement de ses responsables à travers le monde", a fait observer M. Hilale. Contrairement à ce que prétend son ambassadeur, l'Algérie n'est pas un simple pays observateur. Il est partie prenantes dans l'affaire du Sahara depuis son déclenchement, a ajouté le diplomate marocain, précisant qu'un pays observateur ne mène pas au quotidien une campagne diplomatique hostile au Maroc, n'interfère pas dans les négociations et respecte la responsabilité du Conseil de sécurité dans ses efforts pour le règlement de ce problème. S'agissant des rapports des ONG internationales sur "la situation des droits de l'Homme au Sahara marocain" qu'évoque l'ambassadeur algérien, M. Hilale a fait savoir qu'à l'évidence, ces ONG et leurs rapports ne sont les bienvenus pour l'ambassadeur algérien que lorsqu'il veut les présenter comme soi-disant preuves, mais quand ces rapports épinglent et mettent à nu la situation des droits de l'Homme dans son propre pays, ils sont ignorés et ces ONG sont bannies, combattues et interdites d'accès sur le sol algérien. L'ambassadeur marocain a, d'autre part, affirmé que les prétendues manifestations au sud du Maroc n'existent que dans les communiqués colportés par les médias à la solde d'Alger et dans l'esprit de l'ambassadeur algérien, soulignant que les villes que le diplomate algérien a citées sont régulièrement visitées par les ONG, les journalistes et les diplomates étrangers accrédités à Rabat. M. Hilale a indiqué que l'ambassadeur algérien "aurait plutô t été mieux inspiré à lire les rapports des ONG, tels que Amnesty International, Human Rights Watch, la Fédération international des droits humains, le Comité des Nations unies des droits de l'Homme et le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires sur la situation des droits de l'Homme en Algérie qui dressent tous un tableau sombre sur les violations des droits de l'homme dans ce pays". "L'ambassadeur algérien s'est fait une fixation sur les soi-disant manifestations au Sahara marocain. Il aurait été plus approprié qu'il réfléchisse sur l'interdiction de manifester imposée au peuple algérien depuis des années", a ajouté M. Hilale, faisant remarquer à ce propos que les manifestations pacifiques au Maroc sont autorisées tant qu'elles respectent la réglementation en vigueur.