Situation dans les camps de Tindouf Incontestablement, le nouveau coronavirus Covid-19 a mis à nu plus que jamais la situation déplorable dans les camps de Tindouf en Algérie et dévoilé au grand jour les manœuvres des dirigeants du polisario roulant pour le compte des agendas algériens pour nuire à l'intégrité territoriale du royaume. C'est en effet un secret de Polichinelle. Aujourd'hui, l'écrasante majorité des populations séquestrées dénonce haut et fort cette manœuvre qui n'a d'autre but que de porter atteinte à l'intégrité territoriale du royaume, faire des chantages dans ce sens au niveau africain, susciter des polémiques à l'échelle européenne et provoquer des bruits dans les couloirs du conseil de sécurité de l'ONU, chaque fois que le dossier du Sahara marocain est évoqué. Ces informations sont diffusées aujourd'hui sur les réseaux sociaux par les jeunes et moins dans les camps de Tindouf, appelant la communauté internationale à agir et à assumer ses responsabilités. «Le polisario n'existe pas. Ce que l'on voit aujourd'hui est une bande au service du pouvoir algérien pour nuire aux intérêts du Maroc», dénoncent des sites proches du polisario et de nombreux jeunes dans les camps de Tindouf et dans d'autres contrées, notamment en Espagne. En effet, les aides humanitaires octroyées par des ONG internationales aux populations séquestrées sont détournées par les responsables qui sont confortablement confinés dans la localité de Tindouf en Algérie. L'essentiel des aides humanitaires est intercepté pour alimenter le fonds de commerce de ces dirigeants, ne laissant que des miettes pour les camps de Tindouf qui plongent dans la misère et l'enfer. Cette situation intenable se trouve encore aggravé par les connexions des dirigeants du polisario avec des trafiquants en tous genres et les réseaux de crimes transfrontaliers. Un nid de tous les dangers et de tous les explosifs, prenant en otage des populations affamées sous la protection et avec la complicité du pouvoir algérien. Tout cela n'échappe pas aux Sahraouis séquestrés dans les camps ou vivant en Europe. Ils savent pertinemment la réalité du dossier et son évolution, qu'il s'agisse du positionnement de plus en plus réaliste et pragmatique de la communauté internationale en faveur de l'intégrité territoriale du royaume, et qui se reflète aussi bien dans les décisions du Conseil sécurité de l'ONU et de l'Union africaine, que dans les initiatives souveraines et sans équivoque de plusieurs pays qui ont successivement ouvert des consulats dans les grandes villes du Sahara marocain et d'autres qui ont retiré leur reconnaissance du polisario. Autant dire que cette thèse, qui a alimenté l'hostilité du pouvoir algérien, s'est complètement effritée aujourd'hui.