Face à la misère et à la pandémie Les populations séquestrées dans les camps de Tindouf sont aujourd'hui plus que jamais abandonnées à leur triste sort dans des conditions lamentables et inhumaines face à l'épidémie du coronavirus, à la misère, aux violations de leurs droits, à la répression, à l'oppression et à la pénurie des denrées de première nécessité. En fait, les camps plongent lamentablement dans l'enfer, alors que les dirigeants du polisario sont confortablement confinés ailleurs, en Algérie, après avoir décrété la fermeture des liaisons et de tous les canaux de communication entre les lieux de séquestration des populations et le pays hôte. Du coup, les camps sont restés coupés du monde, sans aucune structure sanitaire appropriée pour faire face au nouveau coronavirus Covid-19 et sans aucun kit de dépistage. Le comble est que la bande dirigeante est montée au créneau comme d'habitude pour balancer des allégations mensongères faisant croire qu'aucun cas suspect ou infecté du nouveau coronavirus n'a été enregistré dans les camps de Tindouf. Cette allégation mensongère a été relayée par l'agence officielle algérienne. On dirait que les camps de Tindouf se trouvent sur la planète Mars et non pas militairement enfermés dans la misère et toutes formes de violation des droits humains, sans parler des connexions de trafic en tous genres avec le Sahel, avec tout ce que cela comporte comme risque de propagation du nouveau coronavirus. Cette cécité délibérée démontre encore une fois l'insoutenable mépris avec lequel les dirigeants des camps de Tindouf, avec la complicité assassine du pouvoir algérien, traitent la vie des populations séquestrées depuis de décennies. Face à ces abus, ces manœuvres et ces violations des droits humains, le Maroc a toujours œuvré et continue de le faire afin de trouver une solution politique mettant un terme à ce conflit artificiel. En fait, sur le plan diplomatique, Rabat est à pied d'œuvre pour barrer la route aux ennemis de l'intégrité territoriale du royaume, et sur le plan humain, la porte de la «miséricorde» est toujours ouverte. «Il est vrai que la Patrie est clémente et miséricordieuse, et elle le restera», avait souligné SM le Roi Mohammed VI dans son discours adressé à la nation à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte. Autant dire que le Maroc n'a jamais oublié ces populations manipulées et séquestrées par les séparatistes à la solde du pouvoir algérien. Dans ce sens, l'approche marocaine pour mettre un terme à ce conflit qui n'a que trop duré continue d'être soutenue par la communauté internationale. D'ailleurs, le Conseil de Sécurité de l'ONU a réitéré les paramètres qu'il a clairement définis dans ses résolutions 2414, 2440, 2468, et 2494 pour parvenir à une solution définitive au différend régional sur le Sahara marocain lors de son briefing sur la question du Sahara marocain tenu jeudi conformément à la résolution 2494, adoptée le 30 octobre 2019.