1,36 milliards de bénéfices et 8,52 milliards de chiffres d'affaires. Tels sont les résultats du Groupe Maroc Telecom, coté à la Bourse de Casablanca, au premier trimestre de l'année en cours. Au premier trimestre 2017, le résultat net part du Groupe atteint 1,36 milliards de DH contre 1,52 milliards de DH au premier trimestre 2016 après la comptabilisation d'une charge de restructuration de 128 millions de DH après impôts. Hors cet effet et la plus-value immobilière réalisée au premier trimestre 2016, le résultat net part du Groupe ressort en nette hausse, de 8,7% à près de 1,65 milliards de DH grâce, notamment, au succès de la restructuration des nouvelles filiales dont le résultat net, au global, est maintenant positif. Pour la trésorerie, les flux nets opérationnels sont en baisse de 49% par rapport à la même période de 2016, à 1,35 milliards de DH, après le paiement de 435 millions de DH pour des licences en Côte d'Ivoire et au Togo et celui de 553 millions de DH pour le Plan de départs volontaires au Maroc. Le reliquat de la charge de restructuration sera décaissé au deuxième trimestre 2017. En termes de chiffre d'affaires, le Groupe Maroc Telecom a réalisé des revenus consolidé de 8,52 milliards de DH en retrait de 2,7%, notamment du fait d'un effet calendaire défavorable et d'importantes baisses des tarifs de terminaison d'appels au Maroc et à l'International. A taux de change constant, cette baisse est de 1,9%. En effet, les activités au Maroc ont généré des revenus de 5,02 milliards de DH en recul de 2,6%, sous l'effet de la baisse de 3,6 des revenus des activités Mobile et de 1,2% au niveau du Fixe. La réinstauration d'une asymétrie de 20% sur les terminaisons d'appels Mobile depuis début Mars et la baisse du revenu international entrant sont partiellement compensées par l'essor du chiffre d'affaires Data aussi bien Mobile (+ 58%) que Fixe (+7%). Toutefois, le nombre de clients du Groupe a dépassé la barre de 54 millions à fin mars 2017, en progression de 2,7% sur un an, tiré essentiellement par la croissance des parcs Mobile et Internet au Niger, en Côte d'Ivoire, au Togo et au Gabon grâce à des gains continus de part de marché.