L'école des beaux-arts, à quoi sert-elle vraiment ? Si chez certains, elle sonne souvent creux, l'école des beaux-arts a bel et bien sa place dans le milieu professionnel, aujourd'hui. En ce 1er octobre, jour de rentrée académique à l'école des beaux-arts (ESBA) de Casablanca, Abderrahmane Rahoule, artiste, professeur d'art et directeur de l'ESBA de Casablanca, revient sur le rôle de son établissement dans la formation d'artistes aguerris au monde de l'emploi. Selon Rahoule, l'établissement œuvre continuellement pour être «un laboratoire artistique dont les travaux des lauréats témoignent d'un grand degré de recherche et de créativité». L'école se donne comme défi majeur de se mettre au bain des innovations en appliquant l'art à la vie professionnelle dans le but de faciliter l'employabilité de ses lauréats. Un objectif pour le moins atteint, selon les propos du directeur de l'ESBA, puisque cette année encore, ce sont des centaines de bacheliers et bachelières qui courtisent l'établissement. Entretien.