L'ONU, « seul cadre légitime » pour traiter du différend régional autour du Sahara marocain    Les Etats de l'AES condamnent la destruction d'un drone malien et rappellent leurs ambassadeurs    Tachkent: Mohamed Ould Errachid s'entretient avec le président du Conseil des représentants du Bahreïn    Coopération interparlementaire : Le Maroc et le Kazakhstan discutent du renforcement de leurs liens    Entre realpolitik marocaine et cadre onusien : l'équilibrisme de l'Espagne    Le Maroc, dernier nommé dans la liste des pays soumis à la suspension saoudienne des visas pour la Omra à partir du 13 avril    Ibtihel Abou El Saad... Une ingénieure marocaine secoue le monde par son courage et défend la Palestine    Bassins hydrauliques : les réserves d'eau en nette amélioration    Edito. Le temps de la décision    Balance commerciale : les raisons de la détérioration    Cours des devises du lundi 07 avril 2025    Le FMI avertit contre l'escalade tarifaire des Etats-Unis    Blé : le Maroc revoit les aides à l'importation    Aéronef neutralisé : Bamako condamne "l'action hostile" d'Alger et annonce des mesures    Dans un ton ferme, le ministre des Affaires étrangères malien : Les pays de la coalition du Sahel dénoncent l'acte hostile algérien et ce qu'a fait l'Algérie est considéré comme une agression contre toute la coalition    Le gouvernement malien accuse officiellement l'Algérie d'héberger le terrorisme    Genève : les réformes du Maroc saluées par les organisations internationales    Liban : un mort dans une frappe israélienne dans le sud    Argent, PSG, Vinicius ... Kylian Mbappé lâche ses vérités    Man United : Mazraoui encensé par la presse et les supporters après de derby    Jawad Abdelmoula, campeón de África de Triatlón 2025    Italia: Marruecos es coronado como el mejor destino turístico asociado 2025 por WTG    Le pétrole recule à 59 dollars mais les automobilistes marocains paient toujours jusqu'à 13 dirhams le litre    Les prévisions du lundi 7 avril    Jawad Abdelmoula, champion d'Afrique de Triathlon 2025    Ligue 1 : Luis Enrique bénit le rôle de Achraf Hakimi dans le sacre du PSG    Basket AL 25 / Conférence Rabat: Le Fath s'incline pour la 2e fois !    16es. Coupe du Trône : Le Hassania out !    CAN U17 : Tunisie, Sénégal, Gambie, Mali et Côte d'Ivoire dans l'expectative ce lundi !    CNSS : Les nouvelles dispositions relatives à la retraite entrent en vigueur le 1er mai    Marchés financiers : Séisme historique à l'international, la Bourse de Casablanca suit la tendance    Tourisme : Le Maroc sacré « Meilleure Destination Touristique Partenaire 2025 » par Welcome Travel Group    Sahara : Vers la réunion de rupture au Conseil de Sécurité ? [INTEGRAL]    Asunto del dron maliense: Malí, Níger y Burkina Faso llaman a consultas a sus embajadores en Argel    Soins prénatals : Lancement d'une campagne nationale de communication    CAN U17/Nabil Baha : Il faut plus d'efforts pour espérer glaner le titre    Le cheikh de la Tariqa Qadiriya Boutchichiya hospitalisé à Rabat    L'AES fustige une «agression délibérée» de l'Algérie après la destruction d'un drone malien à Kidal    Safi: Deux individus interpellés pour port d'arme blanche sans motif légitime et menace de commettre des crimes    Crash d'un drone de l'armée malienne... Les enquêtes révèlent qu'il a été abattu par une attaque de missile de l'armée algérienne    Tunisie : l'ALECSO appelle à la préservation et la numérisation du manuscrit arabe    MAGAZINE : Yves Boisset, l'homme dégagé    Un Marocain condamné pour vols violents expulsé d'Espagne en vertu de l'article 89 du code pénal    L'Université Al Akhawayn rend hommage à Izza Génini, figure du documentaire marocain    Au cœur de Paris, la culture marocaine s'empare de l'emblématique Place Saint-Michel    Festivals de cinéma: plus de 6,7 MDH octroyés par le CCM pour 29 projets    Festivals cinématographiques : 29 manifestations soutenues pour un montant global de 6,8 millions de dirhams    La session printanière du 46e Moussem culturel international d'Assilah du 5 au 20 avril    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'éducation nationale
Publié dans Albayane le 27 - 10 - 2013

Après une attente alanguie, le gouvernement Benkirane 2 a, enfin, accouché d'une nouvelle mouture, non sans douleur. On ne s'étendra pas sur les soubassements de cette «césarienne», mais on conviendra qu'on y a plus cherché la «fredaine» qu'autre chose. Faute de mieux pour l'actuelle conjoncture, on s'est donc contenté de l'escapade salvatrice sans trop se poser de questions.
En fait, la frasque a donné naissance à un escadron disparate dont la majorité n'est, en fin de compte, qu'une «minorité happée». Sans trop verser dans le défaitisme, il y a lieu d'avancer, que le constat est d'autant plus revêche et acrimonieux qu'il suscite nombre d'imbroglios nébuleux. L'entrée en lice des «apolitiques», pour ne pas dire technocrates, au côté du renforcement du camp «libéral», enjambent aussi bien l'ossature «élective» copieusement «politique» que le caractère anti-dépravateur de la cohorte. On n'est pas censé non plus suborner les acquiescements établis à l'échappatoire. Cependant, il importe, du moins en ce moment crucial que traverse notre système scolaire, d'en démystifier certaines bribes. Tout d'abord, il est constaté que l'éducation nationale a été purement «retirée» des mains de quelque instance politique. La «confiscation» ne semble révolter personne, compte tenu du prolongement «logique» de l'admonestation royale, lors du discours du 20 aout dernier. Une réplique messagère aux errements «partisans» rédhibitoires de la chose éducative ! Sans nullement vilipender l'actuel responsable du département qui a déjà roulé sa bosse dans les rouages ni, pour autant, porter des jugements hâtifs, on déplorera, par principe basique, qu'une mission aussi névralgique dans la vie d'une Nation ne soit pas «politisée» dans le sens noble du terme. Certes, la sanction royale est sans janotisme. Toutefois, la mesure aussi drastique qu'elle peut sembler ne relève pas seulement d'une simple nomination anodine. Mais elle recèle, malheureusement, une dénégation franche de la maturité de notre classe politique, beaucoup plus «échaudée», en grande partie, dans ses dogmes sectaires que les intérêts suprêmes. En effet, l'enseignement dans notre pays, loin d'être, depuis des lustres, une propriété de souveraineté, est constamment sujet à des tergiversations malignes, occasionnant, une fois n'est pas coutume, des échecs cuisants. Aujourd'hui encore, le secteur n'est exclusivement pas une question «technique» qu'on peut facilement confier à des «techniciens». Mais, incontestablement, une affaire «politique», dont la stratégie et les orientations sont inévitablement l'apanage des porteurs de projets de société édifiants, dans leur globalité. Il est vrai que les mécanismes d'exécution sont en place, notamment le conseil supérieur de l'éducation et de la formation. Cependant, les grandes lignes politiques du domaine sont encore sous le rabat-joie ! Que font nos enfants dans l'école ? Quelle formation leur est prodiguée ? Vers quel dessein s'en vont-ils ? Dans quelles conditions sont-ils scolarisés ? Toutes ces questions ne sont pas miraculeusement solutionnées par des techniciens, aussi volontaristes soient-ils. Mais, à coup sûr, par le biais de choix idéels et politiques, clairs et audacieux, adaptés aux mutations profondes de la société et aux dispositions avancées dont la loi suprême fait, désormais, échos.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.