Quelle mouche a piqué l'invitée à l'émission «moubacharatane maakoum» pour qu'elle crépite si acerbement, telle une vipère étêtée ? Tantôt elle «courtise» malicieusement son vis-à-vis politique d'en face, tantôt elle fustige, sans vergogne, les alliés «naturels», tantôt elle rabâche les clichés stéréotypés des «martyrs» de son parti... Un réel brouhaha, émanant d'une «débutante», en quête de confortement de position hâtif, auprès de sa teigneuse «idole». Les deux journalistes, victime des ce vacarme hallucinant, ont trouvé beaucoup de peine à contenir cette cacophonie diarrhéique. Le premier pour avoir osé émettre, sur le plateau, un constat relatif à cette courtisanerie mesquine qui ne saurait échapper à tout un chacun. Le second qui n'est autre que l'animateur de l'émission, pour avoir cherché à rappeler à l'ordre cette lave déchainée. A voir cette dichotomie effrénée, d'aucuns auraient, sans doute, eu cette réminiscence nostalgique des cadres aguerris de cette formation politique, empreinte de sagesse et de respect envers autrui, en particulier ceux avec lesquels les soucis idéels de progrès et de modernité. Autre fait anachronique de cette émission consacrée, rappelons-le, aux développements politiques de l'heure, est, à coup sûr, l'errance dont a fait montre un «analyste» académique qui, au fil du temps, se montra tendancieux quoique dissimulateur. Là encore, le modérateur dut intervenir subtilement pour dévoiler cette duperie caractérisée. Voulant brosser une image plutôt «scrupuleuse» de l'actuel instigateur du retrait de la majorité, il tomba iniquement sur le contre-exemple. Car, s'il y a présentement un politique qui ne daigne pas marteler à ses interlocuteurs des affabulations les plus arrogantes, c'est bel et bien celui que, hélas, l'honorable plaidoyer de ce soir tentait de faire luire. En vain. Dans le même sillage, le porte-parole du jour, essayait, pour sa part, de banaliser les dérives verbales dont certains font usage aussi bien sous la coupole de la députation que lors des meetings, en prétendant que cette nouvelle manie s'insère dans le processus de la mutation sociétale, notamment au sein des jeunes qui ont «horreur» d'entendre : «Honorables ministres ! Honorables députés !...». Un discours mystificateur qui vise, pour sûr, de justifier les lynchages irascibles du plaidoyer dont les sorties injurieuses ne sont plus un succès pour personne. On aurait bien dû produire un autre discours politique plus constructif, loin de toutes complaisance béate ni médiocratie parcimonieuse. Mais, hélas, on a eu droit, une fois n'est pas coutume, à des dérapages acrimonieux. Les deux journalistes de la scène, vraisemblablement outrés par cette piètre prestation, en ont vu de toutes les couleurs ! Nous autres aussi ! Et, on comprendra bien pourquoi il y a eu «désistement» des voix sages...