La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat a entamé, mardi, l'examen à nouveau de l'affaire du ressortissant français, Daniel André (53 ans), accusé d'avoir suborné et violé des mineurs. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat a entamé, mardi, l'examen à nouveau de l'affaire du ressortissant français, Daniel André (53 ans), accusé d'avoir suborné et violé des mineurs. La Cour d'appel de Rabat avait condamné, en octobre 2001, l'accusé à une peine de 10 ans de prison assortie d'une amende de 20.000 DH pour "subornation et viol de mineurs âgés de moins de 16 ans et séquestration d'enfants". La Cour suprême avait toutefois cassé ce jugement et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Rabat après le pourvoi en cassation introduit par l'accusé. La Cour avait également condamné son complice marocain (A.O), qui travaillait à son service, à 4 ans de prison pour "complicité et non-dénonciation". Selon les PV de la police judiciaire, Daniel André, propriétaire de deux écoles privées à Rabat, subornait et violait des mineurs dans sa maison située dans la banlieue de la capitale. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat a décidé le report au 29 janvier prochain de l'examen de cette affaire, lors de son audience de mardi.