Sahara : Le plan d'autonomie du Maroc gagne du terrain jusqu'en Mer Baltique    Sahara : L'ONU évite de répondre aux «lignes rouges de l'autonomie» établis par Bourita    Revue de presse de ce mardi 22 octobre 2024    Le Maroc rejette la partition du Sahara et les observations de De Mistura sur le plan d'autonomie    La CGEM se rend au Québec pour renforcer le développement économique en francophonie    Les températures attendues ce mardi 22 octobre 2024    Morocco rejects UN Sahara partition proposal, Bourita asserts sovereignty is non-negotiable    Festival de l'OM avant le clasico, Amine Harit buteur !    Royal Golf Dar Es Salam remporte la 2è édition de l'Open Féminin des Clubs    Mohamed Choubi affronte une épreuve difficile    « Si le Liban n'était pas mon pays, je l'aurais choisi pour pays » professait « Le prophète » Gibran    Antonio Guterres réaffirme l'implication directe de l'Algérie dans le conflit du Sahara    Real Madrid : Brahim Diaz de retour à l'entraînement collectif    Design : Alwane ou l'espoir en nuances    Liberté sur le Net : le Maroc classé deuxième au niveau arabe    OM : Buteur face à Montpellier, Amine Harit retrouve confiance    Marrakech : Arrestation d'un franco-algérien recherché par Interpol pour trafic de drogue    Réforme sanitaire : Un budget en hausse pour 32,6 milliards de dirhams    «Partition» du Sahara : «Le Maroc ne négocie ni sa souveraineté sur le Sahara ni son intégrité territoriale; le plan d'autonomie constitue un point d'arrivée et non un point de départ», met en garde Nasser Bourita    Palestine : Gaza, l'enfer sur terre pour les enfants palestiniens    Guerre en Ukraine : Des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes    Football. Les CAF Awards reviennent au Maroc    Surcharge des universités marocaines à 258% de leur capacité    Morocco hosts international conference on AI and chemical weapons    Macron en visite au Maroc du 28 au 30 octobre    Tentative d'enlèvement d'Hichem Aboud : Anouar Malek accuse les services de renseignement algériens    Communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie    Cinéma : « Les évadés de Tindouf » bientôt dans les salles marocaines    La RAM et le Festival de cinéma Ecrans Noirs célèbrent dix ans de partenariat    Le festival de Tanger rend un vibrant hommage à Mohamed Choubi et Safia Ziani    Le 13e Festival international maghrébin du film d'Oujda du 5 au 9 novembre    Contes d'horreur marocains #3 : Hammou Quaiou, le mari d'Aicha Kandicha qui s'en prend aux femmes    Liban: L'Allemagne demande à Israël des explications sur les "incidents" visant la Finul    La Bourse de Casablanca ouvre en hausse    Mondial des Clubs 2025 : Messi présent !    Les températures attendues ce lundi 21 octobre 2024    Création de postes budgétaires, régularisation des fonctionnaires..., voici ce que prévoit le PLF25    Managem Vend la Compagnie Minière d'Oumejrane à MetalNRG Plc pour 32 Millions de Dollars    Les prévisions du lundi 21 octobre    Meet The Lead 2024 : focus sur l'entrepreneuriat et la transformation digitale de l'Oriental    CAN Beach Soccer Egypte 24: Maroc-Ghana, ce matin: Horaire? Chaînes?    SAR la Princesse Lalla Hasnaa préside le Grand Prix de saut d'obstacles à Rabat    Le Maroc organise une Conférence Internationale sur l'IA et l'application de la Convention sur les armes chimiques en partenariat avec l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques    Rachid Sebbari: « Le Maroc fera partie des 5 pays les plus touchés par la sécheresse dans le monde »    Crédit du Maroc : Holmarcom cède 10% de ses parts    Dépenses fiscales : Coup de rabot de 4,8 MMDH    Légère hausse de l'inflation en septembre    Aouna 2024 financée par l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, se poursuit au village d'Oum Lahm    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



FMI
Publié dans Albayane le 19 - 12 - 2012

La ligne mise à la disposition du Maroc a contribué
à rehausser la confiance des marchés
«La Ligne de précaution et de liquidité (LPL) d'un montant d'environ 6,2 milliards de dollars approuvée par le Fonds monétaire international (FMI ) en août dernier au profit du Maroc a «contribué à rehausser la confiance des marchés comme en témoigne la réduction des écarts des contrats au risque de défaut (CDS) », a affirmé lundi à Rabat, lors d'un point de presse, Jean-François Dauphin , à l'issue d'une mission d'évaluation de l'institution de Bretton Woods ayant séjourné du 5 au 18 décembre dans le Royaume.
Le Conseil d'administration du FMI avait en effet approuvé en août dernier un accord de 24 mois au titre de la LPL d'un montant équivalent à 4,1 milliards de DTS, pour lui permettre d'avoir une «assurance contre les chocs exogènes», a-t-il dit, rappelant que le pays a mis en œuvre au cours des dernières années des «politiques saines» lui ayant permis de réaliser «de robustes résultats macroéconomiques». Les LPL constituent une sorte d'assurance, mise par le FMI à la disposition de ses Etats membres pour leur permettre de consolider davantage les performances de leurs économies respectives. Jusqu'à présent d'ailleurs, le Maroc n'a pas utilisé cette ligne, a-t-il fait savoir.
Quant au programme mis en œuvre par le gouvernement, il se maintient sur la bonne voie, selon lui. Plus récemment, a-t-il dit, «les solides résultats obtenus par le Maroc ont été mis à l'épreuve par la détérioration de la situation économique en Europe, le renchérissement du pétrole et des produits alimentaires et une production agricole en 2012 inférieure à la normale». C'est ainsi que la croissance du PIB, poursuit-il, devrait ralentir, en 2012, à environ 3%, même si la croissance hors agriculture se maintiendrait à 4,5 %, alors que le déficit des transactions courantes devrait dépasser 8% du PIB, bien que les réserves se soient stabilisées à environ 4 mois d'importations.
En dépit de cela, «la confiance des marchés s'est confirmée en décembre avec l'émission réussie d'obligations souveraines pour 1,5 milliard de dollars, dont un tiers à une maturité de 30 ans», selon l'expert du FMI. En attendant, le déficit budgétaire devrait diminuer pour se rapprocher de 6 % du PIB, grâce notamment aux augmentations en juin dernier des prix des hydrocarbures, décidées dans le cadre de l'ajustement des produits subventionnés. Malgré ces augmentations, l'inflation devrait rester faible cette année (1,3 %).
Mais c'est surtout le taux du chômage de 9%, particulièrement élevé chez les jeunes, qui semble inquiéter la mission du FMI, selon laquelle il reste beaucoup à faire pour le Maroc afin de réduire ce taux. D'après le chef de la délégation du FMI, les pressions extérieures devraient persister et une détérioration supplémentaire de l'environnement international n'est pas à exclure. Compte tenu donc de cette conjoncture, le FMI trouve tout à fait approprié le programme contenu dans l'actuelle loi de finances, lequel comprend des mesures structurelles destinées à renforcer la compétitivité, la croissance potentielle et l'emploi, un rééquilibrage des finances publiques et des politiques monétaires et financières prudentes. Il est vrai donc que le pays a considérablement avancé sur le plan du renforcement de la croissance et de la réduction de la pauvreté durant la décennie écoulée, mais il est vrai aussi qu'il lui reste beaucoup à faire pour réduire le chômage notamment chez les jeunes et améliorer davantage les indicateurs sociaux tels que le taux d'alphabétisation et l'égalité d'accès aux infrastructures de base et aux services de santé et d'éducation. Le pays se doit d'adopter des mesures structurelles pour promouvoir une croissance plus forte et solidaire et des réformes des marchés des produits et du travail, renforcer l'investissement dans le capital humain et physique et d'améliorer le climat des affaires. Il est prioritaire aussi pour le pays de maintenir la viabilité des finances publiques à moyen terme, a-t-il dit, ajoutant que l'orientation budgétaire du projet de loi de finances 2013 est appropriée.
Toutefois, a-t-il expliqué, la viabilité des finances publiques à moyen terme passe par la mise en œuvre des réformes structurelles essentielles qui permettront également de dégager des marges de manœuvre budgétaire pour améliorer la protection sociale et investir davantage dans le capital humain et dans l'infrastructure, a-t-il relevé. Et c'est dans ce cadre que la réforme de la Caisse de compensation revêt toute son importance, a-t-il affirmé, notant que le plus tôt sera le mieux, étant donné que le système actuel obère les ressources budgétaires et constitue un moyen inefficace de soutien aux populations dans le besoin. Il est également urgent de procéder à la réforme du système des retraites pour en assurer la pérennité, selon lui. De telles réformes structurelles sont également souhaitables pour améliorer le climat des affaires et les investissements dans l'enseignement et renforcer la compétitivité économique du pays pour être en mesure de supporter sans dommage les chocs extérieurs. Le pays se doit aussi d'opter pour une plus grande flexibilité du taux de change pour soutenir les réformes structurelles visant le renforcement de la compétitivité économique du pays.
Quant au secteur bancaire marocain, il s'est montré résilient face à la crise mondiale, a-t-il ajouté, rappelant que sa situation reste dans l'ensemble saine et que le FMI soutient les efforts de Bank Al Maghrib visant à poursuivre le renforcement de la réglementation et supervision bancaire, y compris par l'adhésion progressive aux normes de Bale III. De même la poursuite des efforts pour améliorer l'accès aux services financiers, notamment dans les régions rurales et renforcer l'intermédiation contribuera à élargir l'accès au crédit, en particulier pour les petites et moyennes entreprises et donc à promouvoir une croissance plus forte et plus inclusive.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.