img src="/images/actualites/test_044841d3e81662.jpg" alt="Les soulèvements dans les camps de Tindouf signifient que les séquestrés rejettent la thèse du "polisario"" class="img_content" title="Les soulèvements dans les camps de Tindouf signifient que les séquestrés rejettent la thèse du "polisario"" / La presse nationale consacre, lundi, une bonne place aux soulèvements des populations sahraouies dans les camps de Tindouf en Algérie, notant que ces évènements soulignent que les séquestrés rejettent de nouveau la thèse du "polisario". "Al Ittihad Al Ichtiraki" écrit qu'à chaque soulèvement dans les camps de Tindouf, les manifestants sont réprimés par les milices armées relevant de la mafia du "polisario" ou par des soldats de l'armée algérienne qui prête main forte aux mercenaires pour étouffer les soulèvements populaires. La boucherie ignoble visant à museler les voix libres des camps de Tindouf a révélé à la communauté internationale que la mafia du "polisario" est dépourvue de toute légitimité, indique l'éditorialiste, soulignant que ce n'est qu'une bande de mercenaires qui gagnent leur vie en réduisant des êtres humains à l'état d'esclavage. "Cette Intifada adresse un message à l'opinion publique internationale signifiant que l'ère du point de vue unique est révolue, que ceux qui tentent, aujourd'hui, d'imposer leur façon de voir les choses à coups de baïonnettes n'appartiennent plus à notre temps, ils se situent en dehors de l'histoire, même s'ils continuent de parier sur la partition géographique", ajoute-t-il. "Al-Alam" indique pour sa part que les séparatistes du "polisario", protégés et soutenus par Alger, ont, encore une fois, réaffirmé l'ancrage de la répression et du terrorisme dans leur doctrine à travers les opérations de répression qu'ils ont menées, dernièrement, contre le soulèvement des habitants des camps de Tindouf. Sous le titre "l'enfer de Tindouf", l'éditorialiste note qu'il est certain que l'Algérie est responsable de tout ce qui se passe dans les camps qui sont sous sa tutelle, en vertu notamment de la Convention de Genève, qui l'engage à préserver la sécurité corporelle des habitants. Ainsi elle est impliquée, en dissimulant les exactions commises par le "polisario", dans ces atteintes aux droits de l'Homme. L'éditorialiste d'"Al Haraka" écrit que les derniers évènements de Tindouf démontrent que les droits de l'Homme n'existent pas à Lahmada, ajoutant que les habitants de ces camps sont victimes de souffrances, de tortures, de menaces, d'assassinats et de disparitions. L'Algérie supervise ces événements en téléspectateur consentant et viole l'accord concernant l'échange de visites entre les séquestrés de Tindouf et leurs familles au Maroc car pour Alger, ces visites permettent à ces séquestrés d'être au fait du développement et de la prospérité que connaît la région au moment où ils vivent, eux, dans la misère, la pauvreté et le blocus qui leur est imposé, les privant ainsi de toute liberté de déplacement. "Al Bayane" rapporte, de son côté, que "la situation des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie, soumises au diktat et à la violence du Polisario, inquiète de plus en plus les observateurs", ajoutant qu'"assurément, la situation est grave et risque de conduire à une véritable tragédie si jamais la communauté internationale ne fait pas pression sur l'Algérie pour qu'elle mette fin à la détérioration de la situation humanitaire des séquestrés de Tindouf". Et l'éditorialiste de noter qu'"en tout cas, ces évènements attestent de l'échec des thèses algériennes et de la nécessité urgente de débloquer la situation à travers la levée du blocus imposé aux camps et la recherche sérieuse d'une solution définitive à ce conflit artificiel dans le cadre des propositions onusiennes telles que formulées par le Secrétaire général de ONU Kofi Annan dans son dernier rapport sur le Sahara en date du 19 avril dernier". Sous le titre "les événements de Tindouf et le complot du silence, "Al Ahdath Al Maghribia" indique qu'apparemment, la direction du "Polisario" perd de jour en jour le contrôle des séquestrés dans les camps de Lahmada comme elle a perdu, il y a des années sinon des décennies, la liberté du choix de son sort, ajoutant que ce qui se passe depuis des jours dans les camps de Tindouf, montre que les dirigeants ne peuvent en aucun cas mentir à l'histoire ni continuer de flirter avec de l'illusoire. Pour l'auteur de l'article, les protestations et les arrestations dans les camps de Tindouf, ne méritent pas uniquement d'être rapportées à la Une de la presse et des bulletins d'informations nationaux mais doivent être relatées par les médias internationaux, notamment algériens et espagnols car il ne s'agit pas d'une simple information consommée. "Maroc Soir" indique que "l'intifada des populations civiles séquestrées à Tindouf, et qui sont aujourd'hui complètement coupées du monde (aucun déplacement à l'extérieur des camps n'est possible et toutes les voies de communications sont coupées), devra permettre à l'ONU, et essentiellement au Haut commissariat aux réfugiés, de recenser principalement le nombre exact de civils résidant dans les camps. Mais déjà le "polisario" et l'Algérie tentent de brouiller les cartes".