La poursuite des évasions de séquestrés des camps de Lahmada constitue, en soi, un "message" à l'opinion publique internationale pour la levée du siège imposé à ces populations retenues par les séparatistes, a estimé Ahmed Khor, défenseur des droits de l'Homme et ancien membre du +polisario+. "Certaines organisations internationales et associations des droits de l'Homme internationales traitent la cause des séquestrés avec légèreté, en se contentant de recueillir les propos des membres du +polisario+, de la mission du Comité international de la Croix-Rouge à Tindouf ou de dirigeants algériens", a fait remarquer M. Khor, dans une déclaration au journal du Maghreb diffusé dimanche soir par la chaîne Medi 1 Sat. Relevant "la duplicité" dont font montre certaines organisations de droits de l'Homme, notamment leur alignement sur les positions algériennes au détriment des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, il a appelé les Nations Unies à réaliser un recensement effectif de ces populations afin de leur permettre de bénéficier de leurs droits. M. Khor a également exhorté la communauté internationale à intervenir pour le règlement du conflit artificiel dans la région, affirmant que les séquestrés rejettent les thèses séparatistes du polisario, comme en témoigne la poursuite des évasions massives que connaissent ces camps de la honte.