En matière de lutte contre le dopage, le Maroc est, avec le Nigéria, sous haute surveillance. Les deux pays ont été ajoutés, ce jeudi 5 mars, à la liste des pays présentant le plus haut risque de dopage par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), indique L'Equipe. Les pays sont classés par l'AIU en trois catégories : A (le plus haut risque de dopage), B et C (le risque le plus faible). Le Maroc et le Nigéria sont classés dans la catégorie A, rejoignant le Bahrein, le Belarus, l'Ethiopie, le Kenya et l'Ukraine – la Russie étant à part en raison de sa suspension provisoire depuis novembre 2015. «Malgré des efforts significatifs de la Fédération marocaine pour mettre en place un programme national antidopage, plusieurs problèmes au niveau national n'ont pas été traités. La menace du dopage au Maroc reste importante et l'AIU estime que le pays doit en faire plus face à cette menace, avec l'aide des autorités marocaines», indique l'AIU dans un communiqué. Quant au Nigéria, l'Union indique qu'«en 2019, [ce dernier] a échoué à se conformer à ses obligations (en matière antidopage) en tant que pays classifié B. Cette situation très sérieuse a motivé la décision du Conseil de l'AIU de placer le Nigéria en catégorie A», souligne l'AIU. L'Equipe précise que les pays classés en catégorie A sont soumis à des obligations plus strictes en matière de lutte antidopage. Ils doivent notamment s'assurer que chacun de leurs athlètes sélectionnés pour les Jeux Olympiques de 2020 a subi au moins trois tests antidopage inopinés hors compétition dans les dix mois qui précèdent la compétition.