Les Académies régionales d'éducation et formation (AREF) décident d'abandonner le système de recrutement par contrat et expriment leur intention de revoir les dispositions y afférentes, particulièrement la résiliation du contrat. Cette décision a été prise lors de sessions extraordinaires tenues par les conseils d'administration de toutes les académies régionales pour adopter les amendements proposés aux statuts de leurs cadres, en application des engagements pris par le gouvernement, indique le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans un communiqué. Les amendements permettront aux cadres des AREF de jouir d'une situation professionnelle similaire à celle des fonctionnaires du ministère. Ils portent aussi sur l'autorisation des cadres concernés par les activités en dehors des horaires de travail à condition que celui-ci ne soit pas rémunéré, à l'instar des autres fonctionnaires. Ils concernent également la promotion en accordant aux cadres des AREF le droit à l'avancement au grade et à l'échelle tout au long de leur carrière. Il s'agit de la révision de l'article 25 du statut de la retraite suite à une maladie grave, de manière à répondre à cette revendication et donner aux cadres l'accès aux mêmes droits que les autres fonctionnaires. Il s'agit, de surcroît, du droit à la mobilité à l'intérieur de la région d'affectation, de l'intégration d'office sans recours à l'avenant au contrat, de la titularisation après l'intégration au corps des cadres des académies et l'admission à l'examen de qualification professionnelle et du reclassement au grade 2 de la classe 2 (échelle 10), tout en conservant l'ancienneté. Les amendements introduits portent aussi sur la candidature au concours des inspecteurs si les conditions sont réunies. Il en est de même pour les concours d'agrégation et l'accès à l'administration pédagogique.