La chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca a refusé, ce jeudi 25 mai, d'accorder la liberté provisoire à l'ancien ministre, Mohamed Moubdii. C'est le deuxième rejet enregistré, depuis l'arrestation le 26 avril du député du Mouvement populaire. Moubdii est notamment poursuivi pour «dilapidation des deniers publics». Il a été entendu pour la première fois en février 2020 par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), suite à un rapport de la Cour des comptes qui a relevé plusieurs irrégularités dans sa gestion des affaires de la commune urbaine de Fkih Bensaleh. Après son arrestation, Mohamed Moubdii a été admis à la clinique de la prison locale de Aïn Sbaa à Casablanca. L'administration du centre pénitencier a estimé, dans une mise au point, que cette admission ne constituait pas un traitement de faveur accordé à l'ancien ministre de la Fonction publique sous le gouvernement Benkirane. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca n'a pas encore fixé de date pour le début des séances d'interrogatoire par le juge d'instruction pour Moubdii et les autres mis en cause dans ce dossier.