La première Journée nationale de l'industrie a été célébrée, mercredi 29 mars à Casablanca, lors d'une évènement réunissant acteurs publics et privés, ministères, institutions et fédérations professionnelles. Coorganisée par le ministère de l'Industrie et du commerce et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), cette rencontre ambitionne de poser les jalons d'une plateforme d'échange constructif autour du développement de l'industrie, de la promotion de l'investissement productif et du label Maroc, a indiqué une note d'information parvenue à Yabiladi. En marge de cette journée, deux conventions ont été signées. La première, entre le ministère et la CGEM, permet de «définir les modalités du partenariat entre les deux parties pour reconduire l'organisation de cette journée chaque année». La seconde, signée entre le ministère, la CGEM et l'OMPIC, a pour objectif d'«établir un cadre général de collaboration qui vise à promouvoir l'utilisation efficace des outils de la propriété industrielle et commerciale, notamment à travers des actions de sensibilisation et de formation». La première édition de cette journée est lancée dans un contexte où «l'industrie marocaine s'est inscrite dans une dynamique sans précédent autour d'écosystèmes industriels performants». «Ces atouts ont permis au secteur de se positionner sur «des métiers et spécialisations hautement technologiques et d'être un moteur de la croissance, de la production et de l'export», ajoute la même source. Jusqu'à la fin de l'année 2022, les exportations industrielles du Maroc ont «plus que doublé en moins de 10 ans», atteignant 370 milliards de dirhams contre 159 MMDH à fin 2013. Désormais, elles représentent 86,8% du total des exportations de marchandises du pays. Aujourd'hui, le royaume est «devenu une destination mondiale incontournable dans les secteurs de pointe que sont l'aéronautique et l'automobile», une filière qui contribue aux exportations avec «plus de 110 milliards de DH à destination de plus de 70 pays, à fin 2022», souligne-t-on. Mais dans une conjoncture économique mondiale difficile et face à une dépendance aux importations encore forte, «la souveraineté est la clé pour assurer l'intégrité du marché intérieur et pérenniser les emplois», indique également la note, qui insiste sur la nécessité de développer le tissu productif national pour répondre aux enjeux actuels.