Comme lors du sommet arabe, la 7e édition du CHAN n'a pas échappé à sa politisation par le pouvoir algérien. Une mission confiée à son invité de marque Zwelivelile Mandela, petit-fils du leader sud-africain, Nelson Mandela. Il a pris parole, hier soir, devant des milliers de spectateurs pour appeler à «ne pas oublier la dernière colonie d'Afrique, le Sahara occidental». «Il faut que nous combattions pour libérer le Sahara occidental de l'oppression», a-t-il ajouté. La veille, Zwelivelile Mandela était accueilli avec les honneurs par les autorités algériennes. Le président Abdelmadjid Tebboune lui a même accordé une audience. «Nous devons unir nos efforts pour que le peuple sahraoui puisse avoir son indépendance et sa souveraineté. J'ai parlé avec le Président de la République pour la consolidation des relations bilatérales avec l'Afrique du Sud dans le cadre du Parlement africain, l'Union africaine ainsi que les Nations unies, afin de continuer le travail entamé par le défunt Mandela», a-t-il déclaré après sa réunion avec le chef d'Etat algérien.