La question du Sahara occidental était au menu des entretiens, ce jeudi 9 juin à Alger, entre le président vénézuélien, Nicolas Maduro, qui effectue depuis mercredi une visite officielle en Algérie, et son homologue algérien. Dans une déclaration à la presse, Abdelmadjid Tebboune a souligné que «l'Algérie partage avec le Venezuela des relations historiques denses, marquées par la défense des causes justes dans le monde et des droits des peuples à la liberté et au développement, loin des résidus hérités de l'ère de la tyrannie, de l'exploitation et de l'injustice». Il s'est félicité de la convergence de vues des deux pays sur ce sujet. «Nous nous sommes mis d'accord pour soutenir le peuple sahraoui jusqu'à ce qu'il parvienne à réaliser son droit à l'autodétermination par un référendum et... son indépendance». Même son de cloche chez Nicolas Maduro. «Nous avons exprimé notre admiration au président algérien pour la politique en faveur du Sahara occidental. Il faut que le monde réagisse pour protéger ce peuple. Il est grand temps d'exprimer la solidarité avec le peuple du Sahara occidental», a-t-il exprimé. L'Algérie et le Venezuela reconnaissent la «République arabe sahraouie démocratique». Le Maroc a choisi, pour sa part, d'apporter son appui à l'opposition du régime Maduro, acceptant la désignation, en 2019, de José Ignacio Guédez en sa qualité de représentant de Juan Guaido, autoproclamé président par intérim du Venezuela. Article modifié le 10/06/2022 à 01h24