Le ministre de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri, et le secrétaire d'Etat portugais au Travail, Miguel Fontes, ont convenu, mercredi à Marrakech, de la création d'un groupe de travail dans le cadre de l'accord de mobilité signé le 12 janvier 2022 entre les deux pays. En marge de la 5e Réunion ministérielle de l'UpM, les deux responsables ont convenu de la création de ce groupe qui se réunira régulièrement jusqu'à la ratification de l'accord de mobilité. Ce groupe intègrera des membres des cabinets gouvernementaux concernés, de l'Institut de l'emploi et de la formation professionnelle du Portugal, et de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC). Des projets pilotes seront également développés, ayant pour but non seulement de donner aux entreprises qui ont besoin de main-d'œuvre, plus de possibilités pour le recrutement, mais aussi assurer que le processus se déroulera dans des conditions légales et dignes. M. Fontes a indiqué que ses entretiens avec M. Sekkouri ont porté sur des sujets d'intérêt commun, notamment la question de la mobilité des jeunes, des étudiants et des travailleurs. Dans ce cadre, il a souligné que la convention signée le 12 janvier dernier entre le Maroc et le Portugal vise à créer un cadre où les jeunes et les étudiants auront la possibilité de venir au Portugal pour poursuivre leurs études. M. Sekkouri a indiqué pour sa part que les deux parties sont actuellement en phase de la mise en œuvre de cette convention, résultat d'un effort de coordination multisectorielle dans les deux pays. Pour rappel, l'accord définit les modalités d'admission des travailleurs marocains sur le territoire portugais, en vue d'exercer une activité professionnelle salariée, établissant ainsi un cadre juridique robuste et sécurisée en matière de recrutement, d'embauche et d'admission des citoyens marocains. En attendant sa ratification, le Portugal et le Maroc souhaitent accélérer la coopération entre les services responsables et mener des actions pour préparer la mise en œuvre de l'accord, ont souligné les ministres.