Les travaux de restauration et de réhabilitation du bâtiment du Théâtre Cervantes à Tanger ont officiellement commencé, à la suite d'un accord signé en 2019 entre les deux royaumes voisins, en vertu duquel la propriété du bâtiment a été transférée au Maroc. L'ouvrage devra s'effectuer dans le respect de l'architecture, de la façade et de l'intérieur original de la construction, afin de préserver son cachet historique. Les biens meubles du «Gran Teatro de Cervantes» font désormais partie du «domaine privé de l'Etat marocain» et ne peuvent en aucun cas être transférés à un étranger, a rappelé El Faro, soulignant que ces clauses constituaient un accord international entre les deux pays. Dans ce sens, le Maroc est responsable de la totalité des coûts de restauration, de rénovation, de gestion, d'entretien et de préservation. Aussi, le Maroc sera en charge de garantir les finalités d'intérêt public et social de cette structure, dans le cadre de ses politiques pour la promotion de la culture, du patrimoine et de la mémoire. Les travaux de restauration du Teatro Cervantes à Tanger ont démarré. Ce projet s'est bcp fait attendre. Bon courage à l'équipe en charge. Projet de l'Agence de Dev. du Nord, Wilaya, Culture et Commune Archi : Taoufik El Morabet Bet : Zacharygroup Entreprise :Geroa Photos FB. pic.twitter.com/wLYZVq1awy — Abderrahim Kassou (@AbderrahiKassou) October 23, 2021 Le Teatro a été construit en 1911 par le couple Manuel Pena et Esperanza Orellana pour une inauguration 1913, avant d'être acquis par le gouvernement espagnol en 1928. Dans les années 1940, il a constitué un véritable espace culturel artistique attirant les grands noms internationaux du spectacle et des arts de scène. En 2010, son état de délabrement a attiré l'attention d'une association d'étudiants et d'universitaires marocains et espagnols, qui ont tenté de récupérer une première fois le local. Le ministère espagnol des Affaires Etrangères a estimé que même si leur projet culturel était sérieux, il ne s'accompagnait pas d'une viabilité économique. En 2013, des artistes espagnols, marocains et français ont signé un appel pour transformer l'espace en un centre d'«innovation scénique de la Méditerranée».