Face aux plaintes du consortium Forbidden Stories et d'Amnesty International dans l'affaire d'espionnage Pegasus, où le Maroc est accusé d'avoir contrôlé les téléphones de diverses personnalités du monde politique, de la presse, etc., l'avocat du Maroc Olivier Baratelli a réagi en pointant du doigt , lors de déclarations à la presse récemment, que les accusations portées contre le Royaume et diffusées par de nombreux médias internationaux sont infondées. Sur le plateau de la chaîne d'information française BFM TV, Olivier Baratelli a souligné que la société israélienne NSO, ayant conçu le logiciel espion Pegasus, n'a jamais eu de relation contractuelle avec le Maroc. « Il est idiot d'imaginer que le Royaume du Maroc ait pu écouter, ou infecter un téléphone comme celui du chef de l'Etat français. Le Maroc nie catégoriquement les accusations portées contre lui », a-t-il déclaré. « Le Maroc est en mesure d'affirmer clairement, pour mettre un terme à ces rumeurs délétères qui se répandent dans les médias, que NSO, la société israélienne qui fournit ce logiciel Pegasus, n'a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux avec le pays. Le Maroc n'a jamais utilisé la société NSO et n'a jamais utilisé le logiciel Pegasus », a déclaré Olivier Baratelli.