Face aux allégations du consortium Forbidden Stories et d'Amnesty International dans l'affaire Pegasus, l'avocat du Maroc, Me Olivier Baratelli, réagit. Il a ainsi fait remarquer, lors d'une récente sortie médiatique, que les accusations portées à l'encontre du royaume, et relayées par de nombreux médias internationaux, sont sans fondement. Intervenant sur le plateau de la chaîne d'information en continu BFM TV le 22 juillet, Olivier Baratelli a en effet fait remarquer que la société israélienne NSO, ayant conçu logiciel-espion Pegasus, n'a jamais eu de lien contractuel avec le Maroc. « C'est ubuesque d'imaginer que le royaume du Maroc ait pu mettre sur écoute, entendre ou infecter un téléphone comme celui du chef de l'Etat français. Le Maroc nie catégoriquement les allégations dont il fait l'objet », a-t-il affirmé. Lire aussi | Nasser Bourita : « Le Maroc met au défi Forbidden Stories et Amnesty International de produire la moindre preuve » « Le Maroc est en mesure d'affirmer clairement, afin de couper court à ces rumeurs délétères qui se propagent dans les médias, que NSO, la société israélienne qui est le fournisseur de ce logiciel Pegasus, n'a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux avec le pays. Le Maroc n'a jamais fait appel à la société NSO et n'a jamais utilisé le logiciel Pegasus », a assuré Olivier Baratelli. Lire aussi | Pegasus : le Royaume ouvre une enquête judiciaire