Le rapport de Forbidden Stories regorge d'hypothèses erronées et de théories non corroborées qui soulèvent de sérieux doutes sur la fiabilité et les intérêts des sources, souligne NSO sur son site Internet. Pour l'entreprise, il semble que les « sources non identifiées » aient fourni des informations qui n'ont aucun fondement factuel et sont loin de la réalité. « Après avoir vérifié leurs affirmations, nous nions fermement les fausses allégations faites dans leur rapport. Leurs sources leur ont fourni des informations qui n'ont aucun fondement factuel, comme en témoigne le manque de pièces justificatives pour bon nombre de leurs réclamations. En fait, ces allégations sont si scandaleuses et loin de la réalité que NSO envisage une poursuite en diffamation », souligne la firme israélienne. Elle ajoute qu'elle a de bonnes raisons de croire que les affirmations faites par les sources anonymes à Forbidden Stories sont basées sur une interprétation trompeuse des données provenant d'informations de base accessibles et manifestes, telles que les services de recherche HLR, qui n'ont aucune incidence sur la liste des clients cibles de Pegasus ou de tout autre produit NSO. Lire aussi | Pegasus. Le gouvernement marocain rejette et condamne les allégations mensongères publiées par les journaux étrangers « Ces services sont ouverts à tous, n'importe où et n'importe quand, et sont couramment utilisés par les agences gouvernementales à de nombreuses fins, ainsi que par des entreprises privées dans le monde entier. Les affirmations selon lesquelles les données ont été divulguées de nos serveurs sont un mensonge complet et ridicule, car de telles données n'ont jamais existé sur aucun de nos serveurs », note l'entreprise. Elle souligne que sa technologie n'a été associée d'aucune façon au meurtre odieux de Jamal Khashoggi. « Nous pouvons confirmer que notre technologie n'a pas été utilisée pour écouter, surveiller, suivre ou collecter des informations le concernant ou les membres de sa famille mentionnés dans l'enquête. Nous avons déjà enquêté sur cette affirmation, qui, encore une fois, est faite sans validation. Nous tenons à souligner que NSO vend ses technologies uniquement aux forces de l'ordre et aux agences de renseignement des gouvernements contrôlés dans le seul but de sauver des vies en empêchant les actes criminels et terroristes », explique la firme. Lire aussi | Pegasus. L'ambassade du Maroc en France se défend des accusations d'Amnesty International NSO ajoute qu'elle n'exploite pas le système et n'a aucune visibilité sur les données. « Nos technologies sont utilisées chaque jour pour briser les réseaux de pédophilie, les réseaux sexuels et de trafic de drogue, localiser les enfants disparus et kidnappés, localiser les survivants piégés sous des bâtiments effondrés et protéger l'espace aérien contre la pénétration perturbatrice de drones dangereux. En termes simples, NSO Group est en mission de sauver des vies, et la société exécutera fidèlement cette mission sans se décourager, malgré toutes les tentatives continues de la discréditer sur de faux motifs », conclut le groupe. Le logiciel #espion israélien #Pegasus a visé des militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier. C'est ce que révèle une #enquête publiée dimanche dans plusieurs médias. Des correspondants étrangers de France 24 ont été visés. pic.twitter.com/3Y0dtgPI3c — FRANCE 24 Français (@France24_fr) July 19, 2021