Le président français Emmanuel Macron n'a pas été espionné par le logiciel Pegasus ni par les services de renseignement marocains, comme l'ont rapporté jeudi plusieurs journaux espagnols et internationaux. Pour espionner M. Macron, un autre logiciel appelé DarkMatter a été utilisé, fabriqué par une société des Emirats arabes unis, Edge Group, et racheté par la DGSE française (Direction générale de la sécurité extérieure), qui possède DarkMatter mais pas Pegasus, propriété de la société israélienne NSO, révèle Okdiario. Les révélations sur le logiciel Pegasus faites par un consortium de plusieurs rédactions, continuent de démontrer des lacunes. Elles ont prétendu que l'un des numéros du président Emmanuel Macron, qu'il utilise, selon les informations du consortium, régulièrement depuis au moins 2017 et jusqu'à ces derniers jours, figure dans la liste des numéros sélectionnés pour un potentiel piratage. De nouvelles révélations prouve que Macron n'a pas été ciblé par NSO, mais par une firme concurrente, Dark Matter, basée à Abou Dhabi et dirigée par le renseignement émirati. «La DGSE française entretient des liens étroits avec des entreprises d'Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis (EAU). Les Français ont choisi de s'offrir DarkMatter, à la place de son rival Pegasus» dévoile le journal Okdiario. Le président Emmanuel Macron n'a pas été espionné par Pegasus mais par DarkMatter, un software des Emirats arabes unis en lien avec la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Selon Okdiario, le président français Emmanuel Macron n'a pas été espionné par le software Pegasus ni par les services de renseignement marocains, comme il a été diffusé dans plusieurs journaux espagnols et internationaux. il a été ciblé par un autre software appelé DarkMatter, produit par une entreprise des Emirats arabes unis, Edge Group, acquis par la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Cité comme l'un des détenteurs de Pegasus, le royaume du Maroc et son ambassadeur en France, Chakib Benmoussa, ont décidé d'attaquer en diffamation Amnesty International et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris, a annoncé le 22 juillet son avocat, Olivier Baratelli. Une première audience procédurale est prévue pour le 8 octobre, mais le procès ne devrait pas avoir lieu avant environ deux ans. Citant comme source des analystes israéliens, Okdiario affirme que «dans une tentative de brouiller les pistes sur leurs activités, le renseignement français aurait essayé d'accuser le Maroc d'espionner Emmanuel Macron, mais le comble c'est que les Marocains ne disposent pas de Pegasus mais plutôt d'un landmak ou géolocalisateur qui établit uniquement la position des téléphones portables» La société DarkMatter est aux mains de Faisal Al-Bannai, fils aîné d'un général de la Police de Dubaï. Le software créé et opéré par l'entreprise EDGE Group aux EAU a les mêmes fonctions que Pegasus: écouter des appels, pirater la caméra du GSM, accéder aux e-mails et aux chats des applications des messageries instantanées. La société d'Al-Bannai, basée à Abu Dhabi, s'est faite une réputation en 2016 pour sa connexion avec le «Projet Raven», une initiative secrète mise en place prétendument pour défendre les Emirats arabes unis contre d'autres gouvernements, des groupes terroristes ainsi que des cyberattaques. À l'époque, le projet Raven avait révélé l'implication du Qatar, en la personne de Sheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, son frère et ses collaborateurs les plus proches. La DGSE, équivalent français du M16 britannique et la CIA américaine, a utilisé le software espion émirati durant des années, prétendument pour lutter contre le terrorisme mais aussi pour monitoriser les téléphones portables des hauts fonctionnaires marocains durant des périodes de tension entre les deux pays. Les autres victimes de la DGSE, en plus des ministres de Macron, seraient certains journalistes français qui couvrent l'actualité politique nationale. Le CNI (Centre national d'intelligence) espagnol dispose de Pegasus pour ses activités depuis 2015. Okdiario souligne comme autre élément troublant la campagne contre Pegasus en indiquant que depuis des années, deux ONG, BSD, basé en USA, et Citizenlab, basée au Canada, effectuent des campagnes publicitaires au profit des actions menées par Forbidden Stories, un groupe basé à Paris. Les deux ONG sont connues pour leur soutien ferme à des mouvements anti-Israël.