« NSO n'a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux avec le Maroc », a affirmé l'avocat du Maroc Me Olivier Baratelli dans une déclaration à BFMTV. L'avocat du royaume s'est exprimé sur BFMTV, après les révélations d'un consortium de journalistes. Une première audience procédurale est prévue le 8 octobre devant la chambre spécialisée en droit de la presse. Le Royaume du Maroc se défend légitimement. Accusé d'avoir eu recours au logiciel d'espionnage israélien Pegasus, le Maroc, faisant confiance à la justice, a décidé de porter plainte en diffamation contre Amnesty et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris, a fait savoir l'avocat du royaume Me Olivier Baratelli. Une première audience procédurale est prévue le 8 octobre devant la chambre spécialisée en droit de la presse, mais le procès ne devrait pas avoir lieu avant environ deux ans. Invité sur BFMTV, Me Baratelli souligne que cette procédure a été enclenchée afin de « contrecarrer ces rumeurs qui sont infondées ». « C'est ubuesque de penser que le Royaume du Maroc ait pu placer sur écoute, entendre ou infecter un téléphone comme celui du chef de l'état français », a déclaré l'homme de loi. Tout en assurant qu' « il n'y a aucune preuve matérielle », Me Olivier Baratelli a affirmé que « NSO, la société israélienne qui semble-t-il est le fournisseur de ce logiciel Pegasus, n'a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux avec le Maroc ». Dans ce sillage, il a fustigé « une rumeur infondée qui n'est pas basée sur des preuves, sur des éléments tangibles ». « C'est la raison pour laquelle le Royaume du Maroc, son gouvernement, via son ambassadeur en France, m'ont demandé de diligenter deux judiciaires pénales lourdes contre ceux qui sont à la source de cette rumeur », a-t-il soutenu dans son passage sur BFMTV. Rappelons que le Maroc n'a de cesse démenti, dès lundi dernier, avoir acquis des « logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication ». Les organisations Forbidden Stories et Amnesty International disent avoir obtenu une liste de 50.000 numéros de téléphone, sans préciser quelle était leur source ni le type de celle-ci. Ces 50000 auraient été sélectionnés par les clients de NSO depuis 2016 pour être potentiellement surveillés. Forbidden Stories et Amnesty International ont partagé cette lite avec 17 médias qui ont révélé son existence dimanche !