Le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares, a mis en avant, jeudi à Rabat, les grands chantiers de la réforme judiciaire lancée dans le Royaume. Lors de ses entretiens avec le ministre chargé des relations avec les institutions au Niger, Barkaï Issouf, en visite de travail dans le Royaume à la tête d'une délégation importante, Fares a expliqué que ce projet sociétal engage l'ensemble des acteurs dans le cadre d'une approche participative citoyenne et responsable, menée sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, indique un communiqué de la Cour de cassation. Il a également relevé que la Constitution de 2011 est venue consolider une série d'acquis juridiques et de développement et consacrer les premiers pas vers l'édification d'une société moderne, qui engage le pouvoir judiciaire à assurer les droits et les libertés aux citoyens et à garantir une application équitable de la loi. Le président délégué du CSPJ a également donné un large aperçu sur les grands acquis réalisés au Maroc en matière d'indépendance du pouvoir judiciaire, tout en passant en revue les objectifs futurs fixés en vue de consolider la gouvernance, la transparence et l'efficacité de gestion de ce secteur vital. → Lire aussi : Le ministre chargé des relations avec les institutions au Niger salue la politique et la stratégie nationale d'immigration et d'asile du Maroc Le responsable de cette instance judiciaire suprême a également souligné la nécessité de renforcer les relations bilatérales dans le domaine de la justice , afin de les hisser au plus haut niveau au service d'un partenariat exemplaire et efficace, qui reflète les liens historiques profonds entre le Maroc et le Niger. Pour sa part, le ministre nigérien s'est félicité des relations distinguées entre les deux pays frères et des efforts majeurs déployés au Maroc sur les différents niveaux, notamment dans le domaine judiciaire. Il a également fait part de la volonté réelle de son pays de mener une action commune et structurée, en vue d'échanger les expériences en la matière, soulignant la nécessité de tirer profit de l' »action honorable » de la Cour de cassation, à travers des mécanismes de coopération sérieuse et constructive. Ces entretiens permettront également d'échanger des points de vue sur plusieurs problématiques à caractère juridique, économique et social, qui interessent les deux pays. Tenue en présence de l'ambassadeur du Niger au Maroc, cette réunion a été également l'occasion d'exposer au ministre nigérien les principales publications de la Cour de cassation, notamment « L'unité du Royaume à travers la justice« , élaborée par des juristes et des magistrats et servant de preuve tangible de l'unité du Maroc et de son intégrité territoriale depuis des centaines d'années.