La Commission économique pour l'Afrique (CEA) organise, jusqu'au 11 décembre 2024, un atelier de renforcement des capacités sur le développement des chaînes de valeur régionales pour la mobilité électrique à Lusaka, en Zambie. Cet événement représente la deuxième phase du projet « Développement de la chaîne de valeur régionale de la mobilité électrique », une initiative ambitieuse visant à promouvoir l'adoption de la mobilité électrique en Afrique. L'atelier de Lusaka a pour objectif de consolider les progrès réalisés lors de la première phase du projet, lancée en 2023. L'une des priorités est de contribuer à la mise en œuvre des chaînes de valeur de la mobilité électrique identifiées lors d'un précédent atelier tenu à Rabat, en janvier 2024. Ces rencontres visent à améliorer les connaissances techniques des Etats membres et à favoriser un échange de connaissances entre les différents pays impliqués, à savoir la République Démocratique du Congo (RDC), le Maroc et la Zambie. Ainsi, cet atelier s'inscrit dans une dynamique régionale où la commission cherche à renforcer les capacités des décideurs publics et à favoriser des dialogues politiques de haut niveau. L'objectif vise à soutenir la transition vers des modèles de mobilité durable, de promouvoir des partenariats collaboratifs et de créer un environnement propice à l'essor de la mobilité électrique en Afrique. Lire aussi : Le Maroc, destination préférée des Espagnols pour les voyages en famille Parmi les principales réalisations de la première phase du projet, on trouve une étude analytique approfondie qui examine les facteurs clés de la mobilité électrique en Afrique. Cette étude a servi de base à trois notes techniques qui abordent des thèmes cruciaux tels que les zones de collaboration pour les acteurs de la mobilité électrique, la dynamique de la chaîne de valeur, et les implications de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Dans ce sens, l'impact de la ZLECAf sur la mobilité électrique est fondamental, car il peut faciliter le commerce transfrontalier de véhicules électriques, de composants et d'infrastructures de recharge, tout en stimulant la coopération entre les pays africains dans ce secteur. Par ailleurs, l'un des principaux objectifs de l'atelier de Lusaka est de renforcer les capacités de mise en œuvre des projets de mobilité électrique dans les trois pays partenaires. Cela inclut la formation des décideurs publics, qui devront jouer un rôle clé dans la mise en place de politiques publiques favorables à la mobilité électrique. Des échanges d'expérience sont aussi organisés pour permettre aux différents acteurs de partager les bonnes pratiques et d'explorer des solutions innovantes adaptées aux contextes locaux.