Alors qu'il n'a pas encore été finalisé par une réaction définitive des membres du Conseil de sécurité, le rapport annuel de l'envoyé spécial des Nations unies au Sahara, Stafan Da Mistura, remis au Secrétaire général, Antonio Guterres n'en finit pas de soulever des critiques et des interrogations. Et pour cause, Da Mistura achève – très mal d'ailleurs – à peine ses premières trois années de sa mission, qu'il se fait le héraut du sabotage et du parti-pris. Ce qui nous rappelle un certain James Baker , ancien secrétaire d'Etat de Bush, qui a échoué dans ses démarches entre 2001 et 2004, ou encore un Christopher Ross, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger avant d'être recasé pour cette affaire, ou pire encore le Ban Ki-moon qui a violé l'obligation de neutralité comme « patron » de l'ONU... La tentative désespérée de Stafan da Mistura de reprendre une vieille antienne – un refrain amorti comme qui dirait – est tout naturellement vouée à l'échec. Non seulement le Maroc la rejette fermement, la condamne mais exige en quelque sorte de ce dernier qu'il nous dise d'où elle provient et qui le lui a soufflée ou imposée. Bien entendu, la communauté mondiale, dans toutes ses composantes, a compris que M. Da Mistura a pris ses consignes auprès des militaires algériens et qu'il s'est engagé de toute évidence à sortir de son chapeau un vieux projet criminel de partition cher à Bouteflika. Bien sûr qu'il a dévoyé sa mission et mis ses « talents » au service d'une junte animée par un seul objectif néo-colonial : dépecer de nouveau le Maroc, cultiver la haine de notre pays chez le peuple algérien, devenu hélas à la fois sourd et abusé, reprendre à son compte le paradigme expansionniste et , in fine, donner raison à cette péremptoire et visionnaire phrase de feu Hassan II qui, en 1961 déjà , alertait le général de Gaulle : « L'Algérie va être le cancer de l'Afrique »...Il ne croyait pas si bien dire... Là où passent les pas des généraux, n'en sort en effet que malheurs et catastrophes, et l'Afrique en sait quelque, le continent déchiré et pourtant riche, de ses potentialités et de ses hommes et femmes, que l'Algérie soumet au chantage du pétrole et du gaz quand ce n'est pas des agressions directes par le biais des groupes terroristes qui essaiment sous ses drapeaux au Mali, au Niger, aux frontières du Maroc, dans ce Sahel de plus en plus vulnérable... L'irrémédiable maladie de grandeur pousse le gouvernement algérien à des basses manoeuvres indigne d'un Etat qui prétend constituer la « force de frappe » du continent pour ne pas dire de la planète, qui n'en démord pas de vouloir incarner le leadership, mais qui se fait renvoyer à ses cours par les BRICS, affame son peuple, voué en définitive à des échecs diplomatiques cuisants dans cette affaire du Sahara dont il disait, à force de mensonges et de duperies, qu'elle ne le concernait pas, à peine l'intéressait-elle mais qui devient le nœud gordien de son existence, son horizon et sa survie... Violant la valeur sacrée de sa mission, Da Mistura a cru réécrire l'Histoire à sa manière, piétiner la règle de droit, les Arrêts de la Cour internationale de justice (CIJ) d'octobre 1975, les Résolutions du Conseil de sécurité, manipuler ses institutions et se faire l'avocat pro-domo d'une partition néocoloniale...Nous avions alerté l'opinion publique et nos lecteurs quand, en violation des principes qui guident la Charte de l'ONU, il s'était rendu impunément à Prétoria pour discuter de l'affaire du Sahara avec ses dirigeants qui constituent, non seulement les pires ennemis de notre cause nationale, mais les animateurs de l'hostilité tous azimuts contre le Maroc, les fossoyeurs de tous les efforts de règlement. Da Mistura, prétextant on ne sait quelle miraculeuse inspiration, s'est rendu ensuite à Londres pour débattre de la question du Sahara, nous en laissant pantois... Il n'est pas le Missi dominici, mais l'acteur d'une piètre pièce de théâtre et d'un parti-pris anti-marocain, joué à Alger par les mêmes corrupteurs. Moyennant quoi, à nos yeux, il ne représente nullement les Nations unies. On dira que l'ONU n'en est pas à sa première « farce », puisqu'elle ne respecte nullement l'esprit de sa propre Charte et viole ses propres décisions, en l'occurrence les 23 Résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité sur le Sahara où il est régulièrement affirmé et répété que le Plan d'autonomie proposé par le Maroc en avril 2007 constitue une avancée majeure, encourageante et crédible. La communauté internationale ne cesse depuis lors d'apporter son soutien au Plan du Maroc, et chaque jour nous apporte la preuve tangible de la vérité qui s'instaure et qui a force de loi. De toute évidence M. Da Mistura ne connaît ni ne maitrise le dossier du Sahara. Et pour cause, comme tous ses prédécesseurs, il a cette inclinaison à n'écouter, à ne tenir compte que de la propagande algérienne, mystificatrice, fausse et manipulée. Et ce n'est pas en quelques mois qu'il sera au fait d'un problème territorial, de souveraineté, d'histoire et de mémoire posé au Royaume du Maroc depuis...1884, autrement dit la date à laquelle l'Espagne a colonisé le Sahara une première fois. L'Envoyé spécial de Guterres au Sahara qui, dans le sillage de l'Algérie et consorts, invoque à tour de bras le droit à « l'autodétermination du peuple sahraoui » ignore consubstantiellement cette doctrine définie en son temps par la fameuse Résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU , adoptée en 1960 et celle 26/25 en 1970 , dans le cadre de la doctrine de la décolonisation. Il s'agit cependant de savoir qui est qualifié pour constituer un peuple ? Sur quels critères se base-t-on pour définir la notion de peuple ? Le juriste international Jean-François Guilhaudis s'était hasardé à consacrer tout un livre à cette question, affirmant que « le mystère du peuple demeure tout entier » ( Cf « Le droit des peuples à disposer d'eux- mêmes ») . Le régime de Boumediene qui a repris cette « vieille lune » à son compte seulement à la fin des années a inventé la notion de « peuple sahraoui ». La Charte de l'ONU dit expressément que le statut de peuple réclamant l'autodétermination ne peut être accordé qu'à un groupe de personnes engagé dans une lutte de résistance contre un colonisateur. Or, précisément dans le conflit du Sahara, si résistance il y avait contre l'Espagne, c'est bel et bien le peuple marocain et le gouvernement marocain qui la menaient, le polisario n'ayant jamais existé avant 1974, et n'ayant jamais été que les mercenaires à la solde du pouvoir algérien, sans légitimité quelconque de « peuple sahraoui »... Les choses deviennent désormais claires. Sans doute, les habituels et les mêmes nous accuseraient-ils de paranoïa, mais des faits concordent dans une ahurissante limpidité pour ne pas attirer de nouveau notre attention. On a assisté dernièrement à un étrange ballet diplomatique et plus ou moins militaire , un timide rapprochement qui ne dit pas son nom entre l'Algérie et la Mauritanie , notamment suite à la visite de Saïd Chengriha, général algérien de son état à Nouakchott où il a été accueilli avec tous les honneurs, y compris par le président mauritanien. A première vue, il s'est agi d'une visite de courtoisie, puisqu'aucun communiqué n'a sanctionné celle visite non annoncée. Encore que son opportunité ne se justifie nullement, sauf que le gouvernement algérien, au pied du mur, déploie tous les efforts pour entraîner la Mauritanie dans son sillage, à l'instar de ce qu'il prépare avec la Tunisie, à savoir l'apprivoiser. Et, bien entendu, la rallier dans son entreprise d'isolement du Maroc . Si la communication officielle faite autour de cette visite ne parle que « d'une volonté commune des deux gouvernements de faire face au terrorisme des groupes jihadistes et des dangers qui en découlent », il n'en reste pas moins évident que l'un des objectifs de l'Algérie est ni plus ni moins que de « retourner » la Mauritanie contre le Maroc. Et dans cette perspective la faire adhérer au principe d'un Sommet prévu le 1er novembre prochain de l'Algérie, de la Tunisie et de ce qui reste de la Libye sans Haftar, destiné à relancer un Maghreb à trois, sans le Maroc et la Mauritanie même. Ce qui nous rappelle un certain James Baker , ancien secrétaire d'Etat de Bush, qui a échoué dans ses démarches entre 2001 et 2004, ou encore un Christopher Ross, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger avant d'être recasé pour cette affaire, ou pire encore le Ban Ki-moon qui a violé l'obligation de neutralité comme « patron » de l'ONU... La tentative désespérée de Stafan da Mistura de reprendre une vieille antienne – un refrain amorti comme qui dirait – est tout naturellement vouée à l'échec. Non seulement le Maroc la rejette fermement, la condamne mais exige en quelque sorte de ce dernier qu'il nous dise d'où elle provient et qui le lui a soufflée ou imposée. Bien entendu, la communauté mondiale, dans toutes ses composantes, a compris que M. Da Mistura a pris ses consignes auprès des militaires algériens et qu'il s'est engagé de toute évidence à sortir de son chapeau un vieux projet criminel de partition cher à Bouteflika. Bien sûr qu'il a dévoyé sa mission et mis ses « talents » au service d'une junte animée par un seul objectif néo-colonial : dépecer de nouveau le Maroc, cultiver la haine de notre pays chez le peuple algérien, devenu hélas à la fois sourd et abusé, reprendre à son compte le paradigme expansionniste et , in fine, donner raison à cette péremptoire et visionnaire phrase de feu Hassan II qui, en 1961 déjà , alertait le général de Gaulle : « L'Algérie va être le cancer de l'Afrique »...Il ne croyait pas si bien dire... Là où passent les pas des généraux, n'en sort en effet que malheurs et catastrophes, et l'Afrique en sait quelque, le continent déchiré et pourtant riche, de ses potentialités et de ses hommes et femmes, que l'Algérie soumet au chantage du pétrole et du gaz quand ce n'est pas des agressions directes par le biais des groupes terroristes qui essaiment sous ses drapeaux au Mali, au Niger, aux frontières du Maroc, dans ce Sahel de plus en plus vulnérable... L'irrémédiable maladie de grandeur pousse le gouvernement algérien à des basses manoeuvres indigne d'un Etat qui prétend constituer la « force de frappe » du continent pour ne pas dire de la planète, qui n'en démord pas de vouloir incarner le leadership, mais qui se fait renvoyer à ses cours par les BRICS, affame son peuple, voué en définitive à des échecs diplomatiques cuisants dans cette affaire du Sahara dont il disait, à force de mensonges et de duperies, qu'elle ne le concernait pas, à peine l'intéressait-elle mais qui devient le nœud gordien de son existence, son horizon et sa survie... Violant la valeur sacrée de sa mission, Da Mistura a cru réécrire l'Histoire à sa manière, piétiner la règle de droit, les Arrêts de la Cour internationale de justice (CIJ) d'octobre 1975, les Résolutions du Conseil de sécurité, manipuler ses institutions et se faire l'avocat pro-domo d'une partition néocoloniale...Nous avions alerté l'opinion publique et nos lecteurs quand, en violation des principes qui guident la Charte de l'ONU, il s'était rendu impunément à Prétoria pour discuter de l'affaire du Sahara avec ses dirigeants qui constituent, non seulement les pires ennemis de notre cause nationale, mais les animateurs de l'hostilité tous azimuts contre le Maroc, les fossoyeurs de tous les efforts de règlement. Da Mistura, prétextant on ne sait quelle miraculeuse inspiration, s'est rendu ensuite à Londres pour débattre de la question du Sahara, nous en laissant pantois... Il n'est pas le Missi dominici, mais l'acteur d'une piètre pièce de théâtre et d'un parti-pris anti-marocain, joué à Alger par les mêmes corrupteurs. Moyennant quoi, à nos yeux, il ne représente nullement les Nations unies. On dira que l'ONU n'en est pas à sa première « farce », puisqu'elle ne respecte nullement l'esprit de sa propre Charte et viole ses propres décisions, en l'occurrence les 23 Résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité sur le Sahara où il est régulièrement affirmé et répété que le Plan d'autonomie proposé par le Maroc en avril 2007 constitue une avancée majeure, encourageante et crédible. La communauté internationale ne cesse depuis lors d'apporter son soutien au Plan du Maroc, et chaque jour nous apporte la preuve tangible de la vérité qui s'instaure et qui a force de loi. De toute évidence, ses origines italo-suédoises en témoignent, M. Da Mistura ne connaît ni ne maitrise le dossier du Sahara. Et pour cause, comme tous ses prédécesseurs, il a cette inclinaison à n'écouter, à ne tenir compte que de la propagande algérienne, mystificatrice, fausse et manipulée. Et ce n'est pas en quelques mois qu'il sera au fait d'un problème territorial, de souveraineté, d'histoire et de mémoire posé au Royaume du Maroc depuis...1884, autrement dit la date à laquelle l'Espagne a colonisé le Sahara une première fois. L'Envoyé spécial de Guterres au Sahara qui, dans le sillage de l'Algérie et consorts, invoque à tour de bras le droit à « l'autodétermination du peuple sahraoui » ignore consubstantiellement cette doctrine définie en son temps par la fameuse Résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU , adoptée en 1960 et celle 26/25 en 1970 , dans le cadre de la doctrine de la décolonisation. Il s'agit cependant de savoir qui est qualifié pour constituer un peuple ? Sur quels critères se base-t-on pour définir la notion de peuple ? Le juriste international Jean-François Guilhaudis s'était hasardé à consacrer tout un livre à cette question, affirmant que « le mystère du peuple demeure tout entier » ( Cf « Le droit des peuples à disposer d'eux- mêmes ») . Le régime de Boumediene qui a repris cette « vieille lune » à son compte seulement à la fin des années a inventé la notion de « peuple sahraoui ». La Charte de l'ONU dit expressément que le statut de peuple réclamant l'autodétermination ne peut être accordé qu'à un groupe de personnes engagé dans une lutte de résistance contre un colonisateur. Or, précisément dans le conflit du Sahara, si résistance il y avait contre l'Espagne, c'est bel et bien le peuple marocain et le gouvernement marocain qui la menaient, le polisario n'ayant jamais existé avant 1974, et n'ayant jamais été que les mercenaires à la solde du pouvoir algérien, sans légitimité quelconque de « peuple sahraoui »... Les choses deviennent désormais claires. Sans doute, les habituels et les mêmes nous accuseraient-ils de paranoïa, mais des faits concordent dans une ahurissante limpidité pour ne pas attirer de nouveau notre attention. On a assisté dernièrement à un étrange ballet diplomatique et plus ou moins militaire , un timide rapprochement qui ne dit pas son nom entre l'Algérie et la Mauritanie , notamment suite à la visite de Saïd Chengriha, général algérien de son état à Nouakchott où il a été accueilli avec tous les honneurs, y compris par le président mauritanien. A première vue, il s'est agi d'une visite de courtoisie, puisqu'aucun communiqué n'a sanctionné celle visite non annoncée. Encore que son opportunité ne se justifie nullement, sauf que le gouvernement algérien, au pied du mur, déploie tous les efforts pour entraîner la Mauritanie dans son sillage, à l'instar de ce qu'il prépare avec la Tunisie, à savoir l'apprivoiser. Et, bien entendu, la rallier dans son entreprise d'isolement du Maroc . Si la communication officielle faite autour de cette visite ne parle que « d'une volonté commune des deux gouvernements de faire face au terrorisme des groupes jihadistes et des dangers qui en découlent », il n'en reste pas moins évident que l'un des objectifs inavoué et perfide de l'Algérie est ni plus ni moins que de « retourner » la Mauritanie contre le Maroc. Et dans cette perspective la faire adhérer au principe d'un Sommet prévu le 1er novembre prochain à Alger réunissant l'Algérie, la Tunisie et ce qui reste de la Libye sans Haftar, destiné à relancer un Maghreb à trois, cela va de soi sans le Maroc et la Mauritanie. La stratégie suicidaire des militaires algériens , consistant à travailler au corps un Da Mistura – moyennant de toute évidence une bagatelle en dollars – , à refuser toute solution au sempiternel problème du Sahara, à comploter contre notre pays pour l'isoler dans le Maghreb et le couper de ses racines africaines, cette affolante course dans la gueule du loup pour invoquer n'importe quel prétexte fallacieux et déclencher un conflit armé contre notre pays, est devenu aujourd'hui le nouveau tropisme géopolitique effrayant dont on ne soupçonne les cataclysmiques conséquences.