Casablanca est en pleine tourmente judiciaire avec la révocation de plusieurs élus, y compris les présidents des communes d'Oulad Azzouz, Oulad Zaydane et Oulad Si Bouyahya. Cette action radicale fait suite à des révélations d'irrégularités financières majeures, mettant en lumière des problèmes graves de gestion des fonds publics. Casablanca traverse actuellement une période de turbulences judiciaires significatives. Le tribunal administratif a récemment prononcé la révocation de plusieurs élus, qui étaient déjà suspendus de leurs fonctions en attendant la décision finale. Cette vague de révocations est la conséquence d'une analyse détaillée des rapports d'inspection menés par le ministère de l'Intérieur. Ces rapports ont mis en lumière de nombreuses irrégularités dans la gestion des finances des communes concernées, ce qui a conduit à des plaintes urgentes déposées par les walis en charge de ces territoires. En effet, les plaintes ont demandé l'éviction des personnes impliquées, arguant de la nécessité de maintenir l'intégrité et la transparence dans la gestion des fonds publics. Lire aussi : Tourisme : L'attractivité de Casablanca en baisse Selon les médias, parmi les élus touchés par cette décision, on trouve les présidents des communes d'Oulad Azzouz, Oulad Zaydane, et Oulad Si Bouyahya. La décision concerne également un élu de la commune de Dar Bouazza, ainsi que plusieurs membres des communes d'Oulad Zaydane, Dar Bouazza, et Settat. Ces révocations s'inscrivent dans un contexte plus large de réformes administratives visant à redresser la gestion des affaires locales. Les critiques formulées contre ces élus portent principalement sur la gestion des ressources financières des communes. Des suspicions de conflits d'intérêts ont également été évoquées, dans un contexte où le ministère de l'Intérieur a renforcé le contrôle des budgets communaux. Des notifications ont été adressées à certaines communes, mettant en évidence les problèmes détectés et les mesures correctives nécessaires. Il est important de noter que ces décisions du tribunal administratif ne sont pas des événements isolés. En effet, le président de la commune de Dar Bouazza avait déjà été destitué de ses fonctions il y a moins d'une semaine, signalant une tendance continue à la révision et au contrôle des pratiques de gestion publique dans la région. Cette série de mesures reflète un effort plus vaste pour améliorer la gouvernance locale et renforcer la responsabilité des élus.