L'écho d'une inquiétude traverse l'horizon médiatique en Afrique du Sud, alors que le pays se prépare à accueillir le 15ème Sommet des BRICS, en août prochain. La controverse tourne autour de l'exclusion de la presse internationale de certaines discussions préliminaires. L'Association des correspondants étrangers en Afrique du Sud (FCASA), une organisation qui compte parmi ses membres plusieurs des plus importants médias internationaux présents dans le pays, a émis des réserves sur la récente décision gouvernementale. La FCASA a souligné dans une déclaration publique son mécontentement face à l'attitude du gouvernement sud-africain qui limite la couverture médiatique des réunions et événements internationaux. La préparation du Sommet des BRICS, qui réunit des économies émergentes clés – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – est particulièrement scrutée. La FCASA a déclaré sans ambages qu'elle jugeait « inacceptable » une telle restriction à la liberté de la presse. LIRE AUSSI : Tebboune courtise les BRICS sans succès Ainsi, l'association presse le gouvernement sud-africain de s'ériger en modèle parmi les pays du BRICS, en affirmant la liberté des médias comme fondement démocratique universel. L'Afrique du Sud, qui est actuellement à la tête du bloc BRICS, est exhortée à faire preuve de respect envers les valeurs constitutionnelles qu'elle a elle-même établies, et à se montrer disposée à défendre ces idéaux sur la scène internationale. L'heure est à l'anticipation à Johannesburg, la métropole économique du pays, où se déroulera le sommet du 22 au 24 août. Cependant, cette anticipation est teintée d'une tension palpable alors que le gouvernement sud-africain est sommé de revoir sa position sur la liberté de presse.