Le 13ème sommet des BRICS a convenu que les pays membres, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, ne reconnaîtraient le pouvoir des Talibans en Afghanistan qu'une fois la démocratie est rétablie et les droits de l'homme sont respectés, a affirmé vendredi la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor. «La Déclaration des BRICS a signifié très clairement la nécessité du rétablissement de la démocratie et de la jouissance par le peuple afghan des droits humains fondamentaux», a-t-elle déclaré. Elle a mis en garde que «tant que nous ne serons pas assurés que le gouvernement afghan, mis en place, a l'intention de respecter le droit international, nous ne procéderons à aucune forme de reconnaissance». L'Afrique du Sud avait auparavant souligné qu'elle n'est « pas en mesure » d'accueillir sur son territoire des réfugiés afghans qui ont fui le pays après la prise de contrôle de Kaboul le 15 août par les Talibans. « Le gouvernement sud-africain n'est malheureusement pas en mesure de répondre à une telle demande », a déclaré dans un communiqué le ministère sud-africain des Relations internationales. Le pays a été sollicité pour accueillir temporairement, avant qu'ils ne rejoignent une destination finale, des Afghans réfugiés au Pakistan voisin, a précisé le ministère.