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Moha Souag et son œuvre créative, hôtes du club littéraire de la faculté polydisciplinaire d'Errachidia
Publié dans MAP le 04 - 03 - 2010

Les étudiants de la faculté polydisciplinaire d'Errachidia (FPE) ont été, mercredi soir, au rendez-vous avec une rencontre littéraire centrée sur l'œuvre de l'écrivain d'expression française Moha Souag, notamment son dernier roman "Et plus si affinités".
Dans un amphi archicomble, des membres du club littéraire de la FPE ont donné d'abord lecture à leurs analyses allant du para-texte et ses connotations, au texte avec ses histoires et ses personnages et du cotexte et ses éléments informatifs au contexte et ses influences, pour arriver vers la fin à déduire que l'écrivain prône un style réaliste, un récit riche sur le plan sémiotique et plusieurs valeurs sociales.
Tout en faisant la part belle à l'imagination, l'écrivain dont le premier roman remonte à 1989 avec "Les années U", puise ses personnages dans le vécu, qu'ils développe, oriente et dénature, parfois, vers un destin particulier qu'impose la trame et le parcours narratif.
"L'on dit que les écrivains sont généralement des gens qui n'ont pas très bien compris le monde, d'où leur tentative de sa recomposition suivant une vision subjective et propre à chaque plume", a dit l'auteur de "La femme du soldat" à cette occasion.
De son roman "Les années U" à "Et plus si affinités" (2009), Moha Souag n'a cessé de raconter des histoires singulières et parfois inattendues, bien que puisées dans une réalité profonde.
Il recourt, pour cela, à un style limpide qui entend mettre au clair les péripéties de la vie, ses chevauchements et ses enchevêtrements.
Il est le genre de narrateurs qui gèrent simultanément plusieurs parcours narratifs, mais savent aussi garder leur lecteur dans un suspens et une attente à même de le captiver jusqu'à ce qu'il clausule son roman par une phrase qui promet certainement une surprise, une phrase ironique, humoristique et parfois aussi une cohérence morale, comme c'est le cas dans "Et plus si affinités".
Dans ce dernier roman (125 pages/ petit format) qui est sa huitième production littéraire, Souag relate l'histoire de trois jeunes marocains hantés par le rêve d'immigration, d'où leur frénésie pour Internet, dans l'objectif de "décrocher" un mariage avec une femme occidentale peu importe son âge.
Les trois personnages du roman, un diplômé chômeur, un chômeur sans diplômes et un enseignant, paraissent indépendamment dans un ordre chronologique choisi méticuleusement par le narrateur.
Mais, tous les trois ont au fond une même et seule destinée, à savoir la noyade d'une partie de la jeunesse marocaine dans la mer virtuelle d'Internet, à la recherche de l'Autre salvateur.
Aziz Day, Hamid Ragde et Samir Amis passent des nuits blanches devant l'écran, surfant d'un continent à l'autre, leur seule préoccupation : chatter avec les Maria Dolores, Yvonne Dela, Yvette ainsi que Jean Serbanty.
Outre "Et plus si affinités", cet ancien professeur de français à Errachidia qui est l'auteur de plusieurs autres romans et recueils de poèmes et de nouvelles, dont "L'année de la chienne", "Iblis", "Les années U", "Des espoirs à vivre", "Le grand départ", "Les joueurs" et " La femme du soldat ", est sur le point de publier un recueil de contes et un livre sur l'histoire de la région du sud-est.


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