L'AVENTURE africaine des Fassis du MAS vient de subir un coup d'arrêt sur les bords d'Oued-Fès. Pourtant, avec la victoire étriquée du FUS et fortement contestée par les Canaris, il y avait matière à prédire une revanche probable en ce match de retour... Ladite probabilité allait gonfler les Jaunes avant le coup d'envoi dans un Complexe Sportif de Fès qui battait le record de la saison avec une assistance d›au-delà des 20.000 spectateurs...à 99 % de locaux. C'est une ambiance sud-américaine en plein soleil que le Tunisien Sadok Slimi donna le coup d›envoi d›un choc qui omit tous «salamalecs». De chaque côté, les engagements promettaient sauf des défenses des deux clans aux aguets craignant le pire. De fait, la première mi-temps allait s'achever sur le score nul entretenant le black-out. Mais alors que les Canaris maintenaient leur pressing du début, une attaque inspirée allait permettre à l›avant Rbati Yusupha Nji d›ouvrir le score à la 53ème minute. La concrétisation des visiteurs sema la rage d'adversaires qui jouèrent le va-t-en-guerre en pressant sur les ailes sachant que la défense centrale rbatie s'avérait on ne peut plus compacte. Mais alors que les contacts physiques allaient de plus en plus fort suscitant arrêts de jeu et que les 20.000 assoiffés cédaient à la détresse, une faute de la défense visiteuse dans les 18 mètres permit à la vedette Djedje Guiza de remettre les pendules à l›heure. MAS 1 - FUS 1. Il ne restait aux Fassis que des centres dans le magma d›une défense fussiste surchargée. Les arrêts de jeu pour des chocs avérés ou non compliquèrent d›autant la science des locaux. Il était dit qu›il était temps que les hommes du président Ahmed Mernissi se débarrassent d›une compétition en faveur d›une autre plus rentable et accessible... Ceci dit, la conférence de presse d›après match a vécu une scène pour le moins attachante avec ces larmes chaudes d›un Tarik Sektioui pour élimination, voire un certain arbitrage du match aller à qui il en veut apparemment. Pour le reste, le coach fassi regrette et les nerfs qui ont pesé sur ses joueurs. Néanmoins, Tarik juge que les chances de monter chez les «Pros» demeurent intactes. De son côté, le coach Walid Regragui s›est félicité du but qui a aidé le moral des siens. ugeant son vis-à-vis du jour, le coach rbati reconnait que le parcours multiple du Moghreb de Fès a dû peser sur ses prestations. Et de souhaiter un bel avenir à son collègue à commencer par la montée division « Pro ».