L'équipe de la RDC n'a eu besoin que d'une demi-occasion pour battre une valeureuse mais malchanceuse équipe du Maroc qui aurait au moins mérité le point du nul. Tout avait très bien commencé pour les nôtres qui vont réussir une très belle première mi-temps contrôlant le jeu avec une impressionnante possession du ballon, maîtrisant les Congolais dans leur camp grâce à un pressing très haut, de l'engagement physique et de l'intensité dans les échanges. Franchement, on a été agréablement surpris par cette première mi-temps des Lions de l'Atlas où il ne manquait que des buts. Malheureusement, tous les espoirs qu'on pouvait légitimement se permettre vu la prestation des Lions de l'Atlas vont s'évaporer juste après la pause suite à un but très évitable bêtement encaissé contre le cours du jeu par notre défense et sur lequel le gardien des Lions de l'Atlas a semblé moins serein qu'il n'a l'air de l'être. On venait de tomber de très haut car comme d'habitude on a laissé nos adversaires prendre l'avantage alors que les nôtres avaient clairement pris l'ascendant dans le jeu. Et on va passer le reste de la seconde période à courir après une égalisation qu'on ne va pas réussir malgré un tas d'occasions lamentablement ratées par Elarabi qui aurait dû chercher le deuxième poteau pour sa tête plongeante ou encore Carcela qui a gâché un coup franc idéalement placé. Au final, comme d'habitude on va se retrouver bredouilles et bons derniers du groupe au coup de sifflet final. Comme d'habitude, on avait grand espoir de gagner mais hélas, comme d'habitude on va perdre. Comme d'habitude on a été trop brouillons après avoir encaissé le but et peut-être même un petit peu avant... En conclusion, de cette rencontre on retiendra trois enseignements majeurs : - Premièrement, la RDC, au risque de nous répéter, n'a eu besoin que d'une demi-occasion pour plier la rencontre. - Deuxièmement, avant ce premier match de la CAN on n'avait franchement aucune certitude concernant le niveau de notre équipe nationale et ses chances de faire plus que de la figuration. - Finalement, il est clair et certain qu'il manque à l'équipe du Maroc des joueurs de la classe de l'Algérien Mehrez car les Lions de l'Atlas ont cruellement besoin d'un meneur de jeu de grande qualité qui donnerait plus de profondeur au fond de jeu. Comme d'habitude, après avoir raté face à l'adversaire le plus abordable du groupe, on va s'entourer des espoirs les plus fous pour la suite! Comme d'habitude!