Le Forum d'affaires maroco-nigérian a entamé ses travaux, mercredi à Lagos (750 km d'Abuja), en présence des représentants des patronats marocain et nigérian, ainsi que de grands groupes et de responsables des deux pays. Le Forum s'assigne pour ambition de promouvoir un partenariat novateur et d'explorer les opportunités d'affaires et d'investissements offertes par le Maroc et le Nigeria. Les deux parties examineront les possibilités de coopération dans plusieurs secteurs porteurs, notamment l'industrie agroalimentaire, l'équipement automobile, le tourisme, le phosphate, la construction, les banques et les produits artisanaux. Le programme prévoit aussi des réunions BtoB entre les hommes d'affaires marocains et leurs homologues nigérians. Lors de cette rencontre, la partie marocaine présentera particulièrement le climat et l'environnement des affaires au Maroc, le Plan Maroc Vert, le Plan des énergies renouvelables, le Plan d'accélération industrielle et la Vision 2020 du tourisme. Pour sa part, la partie nigériane présentera le cadre et les opportunités d'investissement au Nigéria. Pour cette importante rencontre économique, le Maroc a dépêché une forte délégation conduite par la présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Mme Miriem Bensaleh Chaqroun et comprenant les présidents de grands groupes marocains comme l'OCP, le GPBM, la SNI, MASEN, la Bourse de Casablanca, Attijariwafa Bank, Marchica Med, l'ONMT, Crédit Agricole du Maroc, BMCE Bank Of Africa, Holmarcom, Banque Centrale Populaire, SNTL, SANAM et l'ONHYM. Qualifié par certains observateurs de dragon économique du continent, le Nigeria est prédisposé à s'imposer comme une puissance africaine incontournable du XXIe siècle et constitue une véritable locomotive au niveau de la sous-région. Pays le plus peuplé de l'Afrique avec près de 186 millions d'habitants, le Nigeria dispose d'abondantes ressources naturelles, aussi bien minières qu'agricoles. C'est l'un des premiers producteurs mondiaux de produits agricoles, telles que les arachides ou le cacao, ou encore de produits miniers comme le charbon. Toutefois, ce pays ouest-africain reste largement tributaire de l'industrie du pétrole bien que des secteurs entiers comme l'informatique et les télécommunications se sont considérablement développés ces dernières années.