Intéressante journée pour le pavillon de la société civile qui a vu se faufiler dans ses allées des cortèges de jeunes scolaires ou encore, un débat dans l'Agora qui sollicite l'opinion de la jeunesse mondiale pour générer des orientations en adéquation avec ses souhaits pour un futur acceptable et durable. Intéressante journée effectivement, qui nous permet de croiser « la caravane » d'une association de soutien aux cultures oasiennes et plus précisément aux spéculations phoénicicoles, productrices de dattes à Er rachidia, zone déjà particulièrement exposée aux conséquences du réchauffement climatique. A l'occasion d'une journée scientifique organisée, il y a un an, sous la présidence de M. le Gouverneur et l'autorité scientifique de M. le Docteur Abderrahmane Mahboub, Directeur de l'Agence de bassin hydraulique du Guiz-Zis-Rheris (ABH-GZR). Nous avions déjà croisé cette association qui, comme tant d'autres affichent forcément et incontournablement dans leur appellation les termes de « développement durable » pour légitimer des liens (très ?) étroits avec l'ANDZOA locale. Défense des zones oasiennes ? Ou drainage de fonds égocentré sur le financement d'associations dont visiblement le but est manifestement de servir les intérêts privés d'une petite « nomenklatura » locale qui s'autoproclame défenseur des producteurs de dattes, reçoivent des fonds et/ou bénéficient d'installations de matériels sur l'exploitation de leur Président qui, échange de bons procédés, fait la promotion du dit matériel, même si ce matériel, onéreux par ailleurs, ne permet, par exemple, que de mesurer le degré d'humectation du sol sans atteindre les économies de l'eau d'irrigation agricole, dont les exploitants ont commencé à recevoir les facturations. Des éléments pour soutenir cette réflexion ? Premièrement, à l'issue de la conférence scientifique précitée le Groupement associatif FP4S est fortement sollicité aux fins de procéder à une installation modèle exposant la technique d'irrigation localisée souterraine, parfaitement efficace, économique et pérenne qui permet une réelle économie de l'eau, de plus de 50 % , à laquelle vient s'ajouter un certain nombre d'avantages périphériques qui impactent tous significativement et positivement le retour sur un investissement qui, par surcroît affiche un coût d'installation très modéré par rapport aux autres techniques. Rapidement, il s'est révélé que l'exploitation bénéficiaire de l'installation modèle serait celle du Président (!) Que cette installation se ferait gratuitement avec l'argument que ceci fait, le même Président dispenserait une information positive à ses adhérents qui ne manqueraient pas d'adopter cette solution et bien entendu, cette démarche aurait mérité une commission sur les commandes passées... Or, il convient de rappeler que FP4S, est un groupement associatif mobilisé pour la défense de l'intérêt général et que son action est encadrée par une « Charte éthique » qui interdit toute compromission de cette nature ; en conséquence, l'installation sollicitée n'a pas eu lieu... et ce sont d'autres matériels qui ont été mis en place, sans rapport avec les résultats soutenus par FP4S. Deuxièmement, lors de la même conférence, nous avions croisé le président de l'association qui expose sa « caravane » aux portes de la COP 22, façon d'afficher publiquement à quelle utilisation sont destinés financements et subventions. A la question - : « C'est bien d'être présent à la COP 22, avez-vous, depuis un an, visité et constaté les résultats spectaculaires de l'installation modèle de Zagora ? Réponse - : « NON ! » Curieux pour une association de soutien aux intérêts de la culture du palmier, de ne pas avoir utilisé sa « caravane » financée par l'ANDZOA, pour faire les quelques kilomètres qui lui aurait permis de faire les meilleures observations, favorables à ses adhérents qui, faute de relais d'une information majeure pour la défense de leur zone sont privés de la possibilité de rentabiliser leur exploitation aux meilleures conditions. Quid de l'aveuglement de l'ANDZOA locale ? Cette agence de « Défense des Zones Oasiennes » remplirait sa mission en informant objectivement et a minima, ses ressortissants sur l'existence d'une solution. Solution qui, non seulement remplit tous les critères que listent pour une bonne part les missions de cet organisme mais encore serait le support de la résilience d'une palmeraie qui est en difficulté (?). Prêcher dans le désert Au lieu de quoi, tandis que l'ANDZOA locale soutient des procédures, finance des associations qui ont recours à des matériels importés de l'étranger, qui laisse penser à des « petits arrangements entre amis », son directeur nous oppose, comble de l'ironie, que nous proposons un commerce (sic) ce qui nous incite à douter de sa bonne foi, car la solution soutenue par FP4S est peu coûteuse, pérenne et marocaine (!) et milite en faveur de l'intérêt général contrairement aux autres entités qui bénéficient de ses bonnes grâces. Des communications diverses, une visite confirmée par un courrier recommandé avec accusé de réception rappelant la nécessité, l'urgence de partager notre information, de même qu'une proposition d'installation modèle dans le cadre d'un « appel à projet » sont restées sans réponse (?). N'y aurait-il pas des relations de cause à effet entre le refus de FP4S de se soumettre aux machinations précitées et l'ostracisme exprimé par un organisme de l'Etat ? Il ne nous semble pas incongru de méditer sur l'intérêt qu'il y aurait à auditer les mécanismes d'attribution voire de (dys-) fonctionnement des financements, leur traçabilité et leur efficacité. Visite ministérielle ! Enfin ! Quel grand honneur, le pavillon de la société civile reçoit la visite du Ministre de l'Agriculture ! Nous avons le plaisir de croiser cette personnalité qui s'intéresse à toutes les activités, y compris celles des producteurs les plus modestes. Un rêve ! Nous sommes enchantés de lui présenter la technique de l'irrigation localisée souterraine par diffuseur enterré et il paraît en saisir tous les intérêts, en premier lieu l'économie de l'eau. Ministre de l'Agriculture, oui mais de la République Démocratique du Congo (!) précurseur éclairé qui a parcouru des milliers de kilomètres et pris du temps pour aller rechercher les informations qui viendront avantageusement au soutien des activités agricoles déployées par sa population. Saluons cette démarche et interrogeons-nous sur l'inertie de nos propres instances nationales ou régionales qui elles, ont reçu à domicile et en personne, l'information qui changera tous les paradigmes en matière de gouvernance de l'eau et rétablira la résilience de la production en même temps que les retours sur investissements. Pour quelles (obscures ?) raisons la population marocaine ne bénéficierait pas d'une solution économique, disponible sur son territoire, et qui serait positivement efficace pour d'autres contrées ? La solution a fait l'objet d'un examen minutieux du Laboratoire d'homologation qui a délivré un bulletin d'essai ad hoc, il ne manque plus à l'Administration que de revisiter les postes comptables du cahier des charges prévu par l'arrêté qui autorise la subvention des matériels hydro agricoles, pour cette solution profite à tous les acteurs de l'agriculture pour leur permettre de pérenniser les résultats du Plan Maroc Vert et les développer, selon le slogan de la FAO : « Produire plus avec moins !» légitimer des liens (très ?) étroits avec l'ANDZOA locale. Défense des zones oasiennes ? Ou drainage de fonds égocentré sur le financement d'associations dont visiblement le but est manifestement de servir les intérêts privés d'une petite « nomenklatura » locale qui s'autoproclame défenseur des producteurs de dattes, reçoivent des fonds et/ou bénéficient d'installations de matériels sur l'exploitation de leur Président qui, échange de bons procédés, fait la promotion du dit matériel, même si ce matériel, onéreux par ailleurs, ne permet, par exemple, que de mesurer le degré d'humectation du sol sans atteindre les économies de l'eau d'irrigation agricole, dont les exploitants ont commencé à recevoir les facturations. Des éléments pour soutenir cette réflexion ? Premièrement, à l'issue de la conférence scientifique précitée le Groupement associatif FP4S est fortement sollicité aux fins de procéder à une installation modèle exposant la technique d'irrigation localisée souterraine, parfaitement efficace, économique et pérenne qui permet une réelle économie de l'eau, de plus de 50 % , à laquelle vient s'ajouter un certain nombre d'avantages périphériques qui impactent tous significativement et positivement le retour sur un investissement qui, par surcroît affiche un coût d'installation très modéré par rapport aux autres techniques. Rapidement, il s'est révélé que l'exploitation bénéficiaire de l'installation modèle serait celle du Président (!) Que cette installation se ferait gratuitement avec l'argument que ceci fait, le même Président dispenserait une information positive à ses adhérents qui ne manqueraient pas d'adopter cette solution et bien entendu, cette démarche aurait mérité une commission sur les commandes passées... Or, il convient de rappeler que FP4S, est un groupement associatif mobilisé pour la défense de l'intérêt général et que son action est encadrée par une « Charte éthique » qui interdit toute compromission de cette nature ; en conséquence, l'installation sollicitée n'a pas eu lieu... et ce sont d'autres matériels qui ont été mis en place, sans rapport avec les résultats soutenus par FP4S. Deuxièmement, lors de la même conférence, nous avions croisé le président de l'association qui expose sa « caravane » aux portes de la COP 22, façon d'afficher publiquement à quelle utilisation sont destinés financements et subventions. A la question - : « C'est bien d'être présent à la COP 22, avez-vous, depuis un an, visité et constaté les résultats spectaculaires de l'installation modèle de Zagora ? Réponse - : « NON ! » Curieux pour une association de soutien aux intérêts de la culture du palmier, de ne pas avoir utilisé sa « caravane » financée par l'ANDZOA, pour faire les quelques kilomètres qui lui aurait permis de faire les meilleures observations, favorables à ses adhérents qui, faute de relais d'une information majeure pour la défense de leur zone sont privés de la possibilité de rentabiliser leur exploitation aux meilleures conditions. Quid de l'aveuglement de l'ANDZOA locale ? Cette agence de « Défense des Zones Oasiennes » remplirait sa mission en informant objectivement et a minima, ses ressortissants sur l'existence d'une solution. Solution qui, non seulement remplit tous les critères que listent pour une bonne part les missions de cet organisme mais encore serait le support de la résilience d'une palmeraie qui est en difficulté (?). Prêcher dans le désert Au lieu de quoi, tandis que l'ANDZOA locale soutient des procédures, finance des associations qui ont recours à des matériels importés de l'étranger, qui laisse penser à des « petits arrangements entre amis », son directeur nous oppose, comble de l'ironie, que nous proposons un commerce (sic) ce qui nous incite à douter de sa bonne foi, car la solution soutenue par FP4S est peu coûteuse, pérenne et marocaine (!) et milite en faveur de l'intérêt général contrairement aux autres entités qui bénéficient de ses bonnes grâces. Des communications diverses, une visite confirmée par un courrier recommandé avec accusé de réception rappelant la nécessité, l'urgence de partager notre information, de même qu'une proposition d'installation modèle dans le cadre d'un « appel à projet » sont restées sans réponse (?). N'y aurait-il pas des relations de cause à effet entre le refus de FP4S de se soumettre aux machinations précitées et l'ostracisme exprimé par un organisme de l'Etat ? Il ne nous semble pas incongru de méditer sur l'intérêt qu'il y aurait à auditer les mécanismes d'attribution voire de (dys-) fonctionnement des financements, leur traçabilité et leur efficacité. Visite ministérielle ! Enfin ! Quel grand honneur, le pavillon de la société civile reçoit la visite du Ministre de l'Agriculture ! Nous avons le plaisir de croiser cette personnalité qui s'intéresse à toutes les activités, y compris celles des producteurs les plus modestes. Un rêve ! Nous sommes enchantés de lui présenter la technique de l'irrigation localisée souterraine par diffuseur enterré et il paraît en saisir tous les intérêts, en premier lieu l'économie de l'eau. Ministre de l'Agriculture, oui mais de la République Démocratique du Congo (!) précurseur éclairé qui a parcouru des milliers de kilomètres et pris du temps pour aller rechercher les informations qui viendront avantageusement au soutien des activités agricoles déployées par sa population. Saluons cette démarche et interrogeons-nous sur l'inertie de nos propres instances nationales ou régionales qui elles, ont reçu à domicile et en personne, l'information qui changera tous les paradigmes en matière de gouvernance de l'eau et rétablira la résilience de la production en même temps que les retours sur investissements. Pour quelles (obscures ?) raisons la population marocaine ne bénéficierait pas d'une solution économique, disponible sur son territoire, et qui serait positivement efficace pour d'autres contrées ? La solution a fait l'objet d'un examen minutieux du Laboratoire d'homologation qui a délivré un bulletin d'essai ad hoc, il ne manque plus à l'Administration que de revisiter les postes comptables du cahier des charges prévu par l'arrêté qui autorise la subvention des matériels hydro agricoles, pour cette solution profite à tous les acteurs de l'agriculture pour leur permettre de pérenniser les résultats du Plan Maroc Vert et les développer, selon le slogan de la FAO : « Produire plus avec moins !»