Décidemment, la ville de Marrakech est copieusement servie en centres de santé de très haut niveau, n'ayant rien à envier à leurs homologues de l'Europe, concurrence oblige. Les derniers nés en date qui s'apprêtent à ouvrir leurs portes au mois de février prochain sont respectivement la polyclinique « le Grand Atlas » qui réunit tous les services de soins et de chirurgie, véritable mastodonte disposant d'une panoplie d'appareils de dernière génération. La seconde, la Clinique d'ophtalmologie Marrakech, la première du genre dans la ville ocre, qui fait prévaloir à son tour un matériel de chirurgie et de diagnostic ultra sophistiqué. Au final, il faut s'attendre à la chasse de médecins professionnels, compte tenu du nombre croissant des cliniques privées d'autant plus que d'autres sont sur les rangs, n'attendant que le signe du départ. C'est avec une profonde affliction que nous avons appris le décès du Pr Aissa Knidiri, frère aîné du Dr Mohamed Knidiri, ancien ministre de l'Education Nationale et président en exercice de l'Association le Grand Atlas. Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons La wilaya s'apprête à distribuer près de 3000 présentoirs mobiles d'étalage au profit des marchands des légumes et des fruits dans le cadre des actions de soutien de l'INDH. Chaque bénéficiaire doit s'acquitter d'un montant de 3000 DH pendant que l'INDH verse les 6000 DH restant du coût du présentoir. A noter que ces porte- marchandises roulant qui sont de couleurs différentes en fonction des circonscriptions où ils sont affectés éviteront l'étalage à même le sol ainsi que l'usage des charrettes. Façon de véhiculer une image moderne et hygiénique de la présentation et la vente des marchandises. Le Café littéraire Karam vient de lancer son cycle cinéphile sous l'impulsion de son patron Zakaria Alem Idrissi, un jeune cadre qui a la culture dans les veines. Celui-ci trouva en le vétéran journaliste Habib Bouricha, qui se passe de présentations tant il est incontournable dans son domaine, le soutien souhaité. C'est ainsi que cette paire a étrenné jeudi soir 14 janvier le premier film de son programme par la projection de « L'homme qui en savait trop » d'Alfred Hitchcock, à l'occasion de la soixantaine d'années sur son tournage à Marrakech. Devinez qui en était l'animateur ? Ali Hassan, l'icône incontestable et incontesté des présentations des films, qui a pendant longtemps régné en maître absolu sur l'émission cinématographique à Dar Labrighi, aujourd'hui devenu un critique et un consultant en l'espèce. Si l'affluence était dense et triée sur le volet c'est grâce à ASKonsult que dirige de mains de maître la charmante Asmaa El Forkani. Peu de gens connaissent le réalisateur et scénariste Mohamed Oumai, pourtant il est toujours au cœur des productions audiovisuelles et artistiques nationales et étrangères. Célèbre animateur de stages en audiovisuel, Oumai comme l'appellent souvent les intimes, a fait ses preuves dans la réalisation des films documentaires sur la culture et le patrimoine marocain avant de se lancer dans les longs métrages. Aujourd'hui, il est considéré comme une valeur sure du 7ème art et, à n'en pas douter, ne tardera pas à devenir omniprésent dans une profession comme celles des métiers du cinéma où la compétence ne suffit pas à son auteur pour démontrer son talent. A l'heure où Marrakech s'apprête à accueillir la COP 22 pour débattre des méfaits dévastateurs de la pollution, la société Alsa qui règne sur les transports urbain et rural, en vertu d'une concession de service public qui tire vers sa fin, feigne de renouveler un parc de véhicules à moitié vieux de près de 20 ans d'exercice au lieu des huit années de vétusté qui sont tolérées sous d'autres cieux. Deux décennies de service, vous conviendrez que c'est largement suffisant pour que des cars de transport à haute fréquence deviennent poussifs et polluants. Avec l'avènement du présent Conseil communal, l'anarchie est en train de battre tous les records en matière d'occupation du domaine public, si bien que l'avenue commerçante de Guéliz, pour ne citer que ce quartier, qui passait, il n'y a pas longtemps, pour être la vitrine du commerce de luxe de Marrakech, s'est transformé en marché aux puces. Allez voir le nombre des présentoirs mobiles qui couvrent les colonnes des corridors, les étalages à même le sol, les vendeurs ambulants des figues et des fruits de saison pour en avoir une idée. A ce titre Guéliz mériterait l'appellation de foire de produits de toutes sortes. L'identité de la ville ocre est en péril tant. On ne prête plus attention à cette couleur qui différencie Marrakech des autres cités du royaume. Allez voir la palette des couleurs de tons différents qui vont du blanc au bleu Majorelle qu'exhibent les façades des bâtiments, sûr que cela vous irriterait . Et dire qu'il existe un arrêt municipal qui, outre la conformité de la construction avec le plan de l'architecte, exige le ravalement des façades avec la couleur ocre pour l'octroi du permis d'habiter ! Le commando du Conseil Régional du Tourisme, en l'occurrence Bouricha Abdeltif et Boulal Mountassir, prendra l'avion dans moins d'une semaine à destination de Madrid afin d'être présent au Salon International du Tourisme, le Salon Fitur pour les professionnels. Habitué à de pareilles rencontres, ce commando possède l'art et la manière de faire la promotion du produit touristique marrakchi quelle que soit la force de frappe des pays concurrents. Bonne récolte à notre tandem. Il n'y a pas de jour qui passe sans qu'on ne soit interpellé par les citoyens sur le devenir du Festival National des Arts Populaires qui semble enterré à jamais. Sa disparition s'apparenterait à un crime et ses organisateurs devraient en être comptables devant les citoyens épris de notre folklore marocain. Nous promettons à nos lecteurs de faire les investigations nécessaires là-dessus pour leur rendre compte sur son état de santé qui, à n'en pas douter, s'annonce dans l'agonie.