En veilleuse depuis un certain temps, le Conseil Régional du Tourisme de Fès vient de reprendre du service en... Fanfare S.V.P ! Les Driss-Faceh Boys viennent de réaliser une grande première à travers une « Rencontre entre les cultures par la rencontre des Arts Culinaires ». En langage décodé, cela rime à marier diplomatie et gastronomie. Cette dernière contribuant à affermir les liens d'amitié avec le pays de l'oncle Sam. Il fut un temps où, naguère ennemis, Etats Unis et Chine Populaire « mangèrent du Ping-Pong » ensemble cassant ainsi la glace entre les deux pays vieille de plusieurs décennies. Ce 11 avril 2015 – dans les salons de l'Hôtel Mérinides – il n'y avait rien à casser. N'était-ce pas le Maroc qui fut le premier à reconnaître les Etats Unis d'Amérique ? ! Retour à la table ou plutôt à un « Laboratoire Culinaire » avec le chef américain Erik Hustad et le chef marocain Karim Salaheddine. Entre-temps, les hôtes américains ont pu découvrir avec admiration les « Trésors du terroir » de la région à travers divers étalages qui ont séduit les invités d'outre-Atlantique. Des variétés d'huile d'olive en passant par les dérivés de produits (fromages, etc.) laitiers et autres richesses cosmétiques dont huiles végétales et de massage, laits corporels, savons noirs et autres variétés purement naturels. Après le déjeuner dans des restaurants surplombant la Médina millénaire de la capitale culturelle du Royaume du Maroc, la presse était invitée à une conférence dirigée notamment par l'illustre Faouzi Skali édificateur de l'inédit Festival de la Culture Soufie. En la circonstance, Chef Erik Hustad fut littéralement assailli d'interrogations qui convergèrent notamment sur la nature et particularités de la cuisine américaine. En toute célérité, chef Erik ne s'embarassa guère d'avouer il n'existe pas de cuisine cachetée made-in U.S.A. Mais en fait, la cuisine américaine est plutôt riche par sa variété ayant été marquée par la mulpticité ethnique qui constitue l'Amérique. Néanmoins, témoigne le chef Erik, la vie bourdonnante ne permet pas souvent de confectionner une « cuisine de terroir ». D'où le recours incontournable au Fast-Food. Exceptionnellement, l'américain se console, lors de fêtes religieuses ou familiales, de mets typiques... Mais où est donc la diplomatie là dedans, interroge ce journaliste ? Qui dit s'asseoir autour d'une même table, manger tout en débattant politique, économie, c'est pas de la diplomatie pardi ?!