« Fines gouttelettes en mode féminin », tel est le titre du précieux opus que vient de publier le Pr Amal Abbassi docteur ès lettres et chercheuse en la littérature et la critique littéraire. Il comprend huit historiettes dans une écriture d'orfèvre, ciselée de main de maître, indépendantes dans le fond mais harmonieuses dans le style et l'esprit, si agréables et captivantes pour ensorceler le lecteur et le baigner dans une doucereuse évasion à l'ambiance féminine. A lire et à conseiller pour une brève parenthèse à l'effet thérapeutique. Restons dans le domaine de la femme pour dénoncer le silence complice sur ce pseudo gynécologue obstétricien, champion du Maroc et pas seulement de Marrakech en l'IVR, comprenez l'Interruption Volontaire de Grossesse. Un vétéran en la matière qui ne fait que ça, au point d'en gagner des galons au nez et à la barbe de ses collègues qui s'étonnent de l'embargo des autorités locales et du Conseil de l'ordre Régional à son sujet. Inutile de le nommer tant sa célébrité dans cet exercice l'en dispense. « Dar Al Bir Oul Ihsane », est une institution modèle en matière de soutien effectif des vieillards, des malades, et des sans abris qui pourrait servir d'exemple à ses homologues marocaines. Non seulement, elle redonne goût et plaisir à ses centaines de pensionnaires mais surtout, elle s'interdit de les cloisonner dans son espace bien que celui-ci s'étend sur plus de 7ha. C'est ainsi que la semaine passée, son président Haj Ahmed Berdai a jugé utile de leur organiser un pique-nique au jardin de Wahat Sidi Youssef Ben Ali où ils s'y sont rendus à bord de calèches, les faisant de ce fait bénéficier de l'ambiance festive du printemps. Nous vous laissons imaginer la liesse et la joie qui ont prévalu tout au long de cette évasion, salutaire à plus d'un titre. Il faut dire que le dit président trouve tout son plaisir en celui des pensionnaires qui constituent sa grande famille. Qui ne connaît pas la sandwicherie populaire Bejganni à Marrakech ? Elle est plus connue que MacDonald ou Pizzeria Hut, si réputée qu'elle est devenue incontournable tant pour les locaux que pour les visiteurs. Nous ne sommes pas en train de lui consacrer de la pub, mais plutôt nous cherchons à attirer l'attention des autorités locales sur l'insécurité et le désordre public qui prennent en otage tout le quartier Ibn Aïcha lequel s'est d'ailleurs transformé en îlot de sandwicheries assaillies par les clients à longueur de la nuit. Il serait souhaitable d'y mettre de l'ordre en attendant de faire de cette rue un passage piéton comme il a été prévu. Longtemps en panne d'initiatives culturelles, la Mamounia vient de rebondir avec une exposition artistique d'envergure de Julien Marinetti dont le vernissage a eu lieu samedi dernier. Espérons que la Direction qui nous a habitué à l'organisation de pareils événements renouera avec ses bonnes habitudes qui font sortir le métier de l'hôtellerie des ornières. Revoilà le Grand Prix Marrakech, la 5ème édition du World Touring Car Championship qui fera vibrer les amateurs de la course auto du 17 au 19 avril 2015 et que nous devons au tandem Horma – Zahid, 2 jeunes promoteurs au service du développement de Marrakech et partant du Maroc. Mille fois merci. Dans le secteur du tourisme, les guides et accompagnateurs pas longtemps objets de dénigrement en raison du comportement cavalier de certains énergumènes, sont en train de redorer leur blason grâce à un nouveau bureau et un président à cheval sur les bons principes de conduite. Nous avons nommé Hatim qui est en train de réussir un excellent début de mandat et qui mérite le soutien de la ville et des autorités locales pour réussir dans sa mission. Quels sont les points noirs récurrents qui entachent l'image de marque de Marrakech et qui doivent requérir une attention particulière ? A notre sens, les priorités s'appellent le traitement des passagers à l'aéroport, les taximen, l'état désastreux des musées, la circulation des 2 roues et la cherté des tarifs appliqués dans les cafés et les restaurants touristiques. Avec un peu de sérieux et davantage de contrôle des prix assorti de l'affichage tarifaire, on aura assaini le secteur du tourisme de ses principaux maux pathologiques. Remercions vivement cette association civile à qui nous devons l'organisation d'une journée sans voitures. Cela s'est passé dimanche passé où des centaines de citoyens à vélos ont sillonné Marrakech dans la perspective de sensibiliser les habitants à emprunter la petite reine pour épargner la cité et des agglomérations et de la pollution des véhicules. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures pour avoir une idée sur la qualité de gouvernance d'un hôtel. Il suffirait de constater l'état des lieux et d'épier la conduite du personnel et la qualité de sa prestation du service. Lors d'un déplacement professionnel gratifié d'un séjour à l'hôtel Sofitel Rabat, j'ai eu la chance et le plaisir à la fois d'apprécier à sa juste valeur l'étendue de compétence d'un cadre hôtelier marocain qui fait honneur à cette profession, Hassan Bargach pour ne pas le nommer. J'ai alors pensé à tous ces promoteurs hôteliers qui vont chercher des compétences à l'étranger pendant que notre pays en regorge. Marrakech qui a besoin de pareilles pointures à la direction de ses hôtels vient d'accueillir un vétéran de l'hôtellerie qui a déjà fait ses épreuves dans différents palaces marrakchis, avant de mettre le cap sur Agadir. Aujourd'hui, M. Bellakbir, puisque c'est de lui qu'il s'agit, nous revient pour diriger une nouvelle unité hôtelière dite « le Vizir ». Bienvenue l'ami Bellakbir dans ta famille. Nous sommes heureux que Marrakech soit enfin dotée de fontaines ornementales et souhaitons vivement les voir se multiplier dans les grandes places et esplanades de la ville. L'immense rond-point sis devant l'administration de Prestigia à l'avenue Mohammed VI choque par son gigantisme. La construction d'un jet d'eau par la société concernée apporterait de l'allant à cette place et lui conférerait beaucoup plus de valeur d'autant que le premier bénéficiaire en sera sans doute Prestigia.